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Bonne nouvelle (Cela dépend pour qui, j'en conviens..), Michelle Black n'est pas ensevelie sous la neige et a balayé son regard critique dans les magasins, grandes surfaces, envahis par la foule, en prélude aux fêtes de fin d'année.
Quand on vous bassine les oreilles sur la diminution du pouvoir d'achat, vous n'avez qu'à vous balader dans ces sanctuaires de la (mal)bouffe et slalomer entre les chariots bondés (En ce qui me concerne, je trouve cela écoeurant et indécent) et vous vous rendrez compte que, dans la majorité des cas, (Et c'est tant mieux), il n'y a pas plus de diminution du pouvoir d'achat que de beurre en branches, à moins que les cartes de crédit ne chauffent dans les appareils bancontact et que ce que l'on dépense aujourd'hui, on le paie demain (Au propre et parfois, au figuré). Lorsque vous interrogez les gens sur les fêtes de fin d'année, la plupart haussent les épaules et vous disent qu'il s'agit d'une corvée, une espèce de tradition-corvée qui est tellement entrée dans les moeurs qu'on aurait l'air d'extra-terrestres si on devait bouder ces débordements festifs.
Alors, on se joint aux moutons de Panurge en maugréant parfois, souvent parce que tout ce beau monde est énervé (On ne sait d'ailleurs pas pouquoi). Alors, avec la neige, c'est le top du top. On est déjà surexcité sans elle, pris par une effervescence collective dont on ne connait même pas la raison, alors, avec le manteau blanc (Cela fait un peu cliché, non?), c'est le chaos, presque l'apocalypse.
Pendant ce temps-là, au Parlement roumain, un homme, désespéré, se jette d'un balcon au milieu des parlementaires ébahis. La raison: le pays doit faire face à des restrictions drastiques et l'homme ne percevra plus d'allocations pour soigner son enfant autiste. Comment en sommes-nous arrivés là?
Retour dans le passé: 2008, certaines banques américaines tombent comme des dominos. Les medias nous rabachent les oreilles avec la crise des subprimes. Subprimes? Connais pas! On nous explique. Bon, comme on n'est pas des imbéciles, on comprend vite. Produits toxiques? OK. Ben, tant que ça se passe là-bas, loin (On est un peu égoïstes), finalement, c'est pas notre problème. Mais la gangrène s'étend par-dessus l'Atlantique avec le résultat que l'on connait. Octobre 2008, c'est la danse des canards. Nos chères banques belges prennent la baffe de leur vie. Même le pilier, celle du bon père de famille, celle dont on pensait qu'elle allait survivre à tout ce marasme: Fortis. Tu parles! C'est elle qui s'est étalée d'une manière magistrale. Repêchage, in extremis, par le Sauveur Giordano, pardon, BNP Paribas (Ils sont encore en train, maintenant, à se frotter les mains). L'état belge ayant injecté des milliards pour éviter le chaos total, détenait, au moment de la vente, 75% des parts de Fortis. Plus tard, je passe les détails, la banque est devenue, en Belgique, BNP Paribas Fortis, dont l'action côtait, plus ou moins, 1 euro. Par la suite, on nous annonce que l'action Fortis se nomme désormais Ageas. Et pour cause! Entretemps, l'action BNP Paribas n'a cessé de grimper et, comme par hasard, (Reynders s'en est vanté, il y a quelques mois), l'état belge a engrangé une plus-value colossale. Quant au petit actionnaire ex-Fortis, devenu Ageas, il pleure toutes les larmes de son corps. Deux ans plus tard, l'action côte entre 1,50 et 2,70 euro. Belle manipulation, non?
Comme cadeau de Noël, un petit tuyau: achetez des dinars irakiens avant la fin de l'année.
L'Irak va liquider, petit à petit, son ancienne devise et introduire de la même manière, la nouvelle qu'il va être obligé de réévaluer par la suite. Actuellement, un dinar irakien vaut peanuts en dollars. L'info me vient de source sûre mais ATTENTION, elle n'engage aucunement ma responsabilité et je ne gagne absolument rien en vous la donnant et comme pour tout investissement, à vous de voir. Joyeux Noël, tout de même!
PS: je republie le Pirelli Calendar pour un test. Explication dans un post ultérieur.