Genre : Western
Année : 1958
Durée : 165min
L'histoire : James McKay, capitaine de marine, s'installe dans l'Ouest afin d'y rejoindre sa fiancée, Pat Terrill. Mais il est mal accueilli par Steve Leech, contremaître du ranch Terrill, secrètement amoureux de Pat. De plus, James va rapidement se retrouver mêlé à un conflit opposant le père de Pat à Rufus Hannassey, un voisin, conflit dont la cause est un bout de terrain avec point d'eau...
La critique de ClashDoherty :
Les Grands Espaces (The Big Country) est un western réalisé en 1958 par William Wyler (qui, un an plus tard, signera son chef d'oeuvre absolu, Ben-Hur).
Le film est interprété par Gregory Peck, Jean Simmons, Charlton Heston, Burl Ives, Carroll Baker et Chuck Connors (il y à aussi Charles Bickford, Alfonso Bedoya et Chuck Hayward, entre autres), et il a été rediffusé hier après-midi sur France 3, j'espère que vous ne l'avez pas loupé ou que vous l'avez enregistré (ou, sinon, que vous le possédez déjà en DVD) !
C'est un film long (presque 3 heures) et parfois un tout petit peu longuet, mais, dans l'ensemble, magnifique.
Acteurs en grande forme, notamment la triplette Peck/Heston/Simmons, pour un film dont le titre anticipe de bien des plaisirs visuels. Les décors naturels sont superbes, et ces grands espaces font vraiment partie du charme du film, un film typique du western à l'américaine, oubliez les longs plans-séquences des westerns de Sergio Leone (par ailleurs Leone ne faisait pas encore de films en 1958).
Les Grands Espaces est l'exemple même du western hollywoodien de l'Âge d'Or, comme le sont La Conquête De L'Ouest ou Alamo.
L'histoire, dans un sens, n'est pas sans me faire penser, par moments, à celle du film Géant avec James Dean (qui n'est pas un western, ou alors, un western moderne).
Dans l'ensemble, magnifiquement interprété et réalisé, doté d'une musique inoubliable de Jerome Moross et d'une photographie splendide, Les Grands Espaces est un classique du western hollywoodien des années 50, pas mon style de western préféré, mais franchement un des jalons du genre. A voir à tout prix !
Note : 17/20