Une recette qui se perd dans la nuit des temps. On n'a pu en retracer l'origine. Ce qui est sur, c'est que les prothèses dentaires ont été inventées juste après. En Italie cela s'appelle Biscotti
il me semble.
Comme les Jeannots, c'est un vrai biscuit : cuit deux fois. Et c'est dur, très dur. A défaut de cailloux, Thierry la
Fronde devait s'en servir pour assommer les Anglois.
Normal, l'appareil de base est sans matière grasse et sans poudre levante.
On peut essayer d'obtenir un léger moelleux en substituant une partie de la farine par le même poids de poudre d'amande.
Remplacer tout ou partie de la farine T55 par de la T65 et de la T140 donne un résultat intéressant, encore plus rustique.
Par exemple : 80 g de poudre d'amande, 220 g de T65, 100 g de T140.
Pour une quarantaine de biscuits, il faut :
3 oeufs
200 g de sucre
1 pincée de sel (1g)
400 g de farine T55
200 g d'amandes entières
1 cc d'extrait d'amande amère
Battre les oeufs chambrés avec le sucre jusqu'à ce que cela soit mousseux.
Ajouter l'extrait d'amande, le sel et la farine.
On obtient une pâte plutôt collante.
Incorporer les amandes.
Diviser l'appareil en deux parties égales et façonner deux
boudins.
Placer sur une plaque et lisser avec les mains humides.
Enfourner 32 mn à 180°C, chaleur tournante.
Découper à chaud en tronçons de 2 cm.
Replacer au four 5 mn, retourner et 5 mn de plus au four.
Laisser refroidir sur grille.
Ce biscuit se conserve longtemps dans une boîte en fer.