Critique : Mon beau père et nous (par Chewie)

Synopsis :

Il aura fallu 10 ans, deux enfants avec sa femme Pam et d’innombrables obstacles pour que Greg soit enfin accepté par son beau-père. Les doutes de Jack réapparaissent lorsque Greg, à court d’argent, travaille au noir pour un laboratoire... Quand l’ensemble du clan Furniker, y compris Kevin, l’ex de Pam, se retrouve pour l’anniversaire des jumeaux, Greg doit prouver à Jack qu’il est un vrai chef de famille. Mais après tous les malentendus, l'espionnage et les missions secrètes, Greg va-t-il réussir l’examen final de Jack et lui succéder à la tête du clan…ou le cercle de confiance sera t-il brisé pour toujours ?

Critique :

On en était resté à deux opus, il était évident qu'un troisième épisode sur les Fockers devrait sortir un jour où l'autre. C'est chose faite avec ce "little fockers" qui risquait de sentir un peu le réchauffé, avant même sa sortie. Il faut bien avouer que c'est un peu le cas, car niveau gags on est vraiment en terrain connu désormais. Déjà, le réalisateur déjanté Jay Roach a jeté l'éponge et laissé sa place au plus conventionnel Paul Weitz. De plus, retrouver tout ce beau monde est aussi l'occasion de se rendre compte de manière un peu mélancolique qu'ils ont tous pris un sacré coup de vieux, de Robert De Niro a Ben Stiller, en passant par Owen Wilson et Dustin Hoffman. Pour avoir regardé le dvd de Mon beau père et moi peu de temps avant, c'est assez frappant.

Je disais donc qu'on était en terrain connu, puisque depuis le 1, l'excellent duo formé par le bougon De Niro et le gaffeur Stiller n'arrêtent pas de se tirer dans les pattes. Si dans ce 3e épisode la confiance semble revenue entre les deux au début, on se doute bien que ça ne va pas durer très longtemps, les quiproquos et situations gênantes s'enchaînant, de manière il est vrai un peu plus tirée par les cheveux qu'aupravant. La preuve avec l'introduction du personnage complètement vide de Jessica Alba, servant juste à perturber le cours de choses. Enfin...un personnage dont on se serait bien passé jusqu'à ce que la demoiselle retire ses vêtements à la fin et calme tout le monde par sa plastique et justifie sa présence ^^. Le vrai problème du film est son manque de rythme, enchaînant les scènes sans vraiment se poser.

Toutefois, malgré ses faiblesses, le film se laisse regarder avec un certain plaisir coupable. Revoir De Niro et Stiller se tirer la bourre est toujours un plaisir, quelques gags (moins nombreux que dans les 2 premiers tout de même) font vraiment mouche et, pour peu que vous soyez dans une salle bien remplie et réceptive, de nombreux rires pourront fuser. Tout l'équipe à l'air de prendre du plaisir à se retrouver et c'est déjà ça. On peut même apercevoir Laura Dern et Harvey Keitel qui cachetonnent sans scrupules.

Après un excellent premier film, un deuxième volet moins surprenant mais bien déjanté, ce troisième épisode sans surprise mais efficace conclut la trilogie honnorablement, suivant la logique des suites qui perdent en qualité au fil des épisodes, et peut sans problème faire office de film de noël en ces temps de fêtes. Par contre il serait temps d'arrêter à 3 films, mais vu comment se termine celui-ci on peut craindre une suite...

Cet article est également l'occasion pour cineshow de vous souhaiter un excellent réveillon de noël et de bonnes fêtes de fin d'année!