avant l'envoi des voeux il me faut mettre en ligne cette façade de l'hôtel de Ville et vous faire attendre la semaine prochaine pour un post moins énigmatique.
Cette façade ou ce qu'il en reste a été une commande de Louis Bayeurte lors de la construction de la nouvelle mairie. Il voulait une oeuvre résolument inscrite dans son siècle et qui soit intégrée à l'architecture non pas comme habillage, comme ornement décoratif mais bien comme la note artistique qui donne un sens au bâtiment, qui intègre une âme à l'édifice.
Le choix d'Yvarral, membre cofondateur actif du G.R.A.V. (Groupe de recherche d'art visuel), s'est tout naturellement imposé en raison de la structure globale du nouveau bâtiment, tout en lignes, en verre et métal.
Cette oeuvre originale, figurant au titre des réalisations urbaines au catalogue raisonné de l'artiste, est depuis des années la victime d'érosions et d'abandons. Car pour regarder l'art il faut lever la tête haute. Dès les premiers instants de mon mandat à la culture j'ai cherché à sensibiliser sur l'état déplorable de cette oeuvre, véritable icône de l'archi du début des années 70. Mon blog en est le témoin et jusqu'à dernièrement je me suis plaint de l'appropriation frauduleuse d'un "artiste", lors d'artcité, désireux de tisser sa toile au dépens de la structure anodisée. Un offensant déni que je ne pouvais tolérer. Mais semble t-il le déni est décidément tenace. En témoigne l'objet typographiquement bancal - au sens d'une doctrine d'atelier de communication au détriment d'une doctrine plasticienne - que représente la carte de voeux municipal.
La suite du déni la semaine prochaine et les premières questions que l'on doît se poser.
la photo représente l'oeuvre déjà très altérée. Il existe un dessin original de toute beauté aux archives qu'il faudrait pouvoir montrer en témoignage au regard d'une mémoire oubliée des fontenaysiens sur la beauté resplendissante de cet Yvaral cinétique.