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Chicken Little

Publié le 24 décembre 2010 par Olivier Walmacq

Affiche américaine. Buena Vista International

Genre: la coqueluche des enfants (et un jeu de mots pourri de Borat, un!).

Durée: 1h17.

Année: 2006.

L'histoire: Chicken Little est une honte pour les autres, depuis qu'il a déclenché une panique inutile. Mais lorsqu'il découvre un morceau du ciel, il va devoir en garder le secret...

La critique de Borat

Après une catastrophe comme La ferme se rebelle, les studios Disney décident de mettre les choses au clair. Les prochains films seront tous en images de synthèse.
Quitte à faire de la merde, autant la faire jolie! C'est évidemment le cas de ce Chicken Little, réalisé par ce tâcheron de Mark Dindal (responsable de l'exécrable Kuzco) en 2006.
En VO, on retrouve Zach Braff, Garry Marshall (le responsable du nauséabond Pretty Woman), Patrick Stewart, Steve Zahn, Joan Cusack et même Adam West (le mythique Batman de la série des années 60). En VF, c'est loin d'être de la tarte. Pour un Bernard Pierre Donnadieu, on doit se taper cet ahuri de Lorant Deutsch et Claire Keim.

Vous voyez le constat? Si le film ne sera pas un bide, il ne cassera pas non plus des briques. Le teaser était plutôt amusant, montrant le fameux Chicken Little du titre se sauvant des journalistes, suite à sa bourde. Laquelle ? D'avoir fait croire qu'un bout du ciel était tombé, déclenchant une panique colossale. On aurait pu penser à une satire du star system.
Mais Disney va une nouvelle fois se casser la figure, en faisant le minimum syndical, voire rien du tout. Certes au début, on voit bien l'effet de la rumeur avec une scène très spectaculaire, mais autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Rien ne se passe comme prévu.

Je n'avais déjà pas envie de le voir (vu le jour de noël au cinéma et quel cadeau !), mais les échos étaient plutôt bons. Le doublage est vraiment mauvais, avec ce troufion de Deutsch, qui n'arrête pas de gueuler avec sa voix de pigeon (et pourtant, il double un poulet...), ce qui fait mal aux oreilles.
Je sais que je suis méchant avec cet acteur, mais franchement citez moi un seul bon film avec lui ? Comment ça, il n'y en a pas ? Mais revenons à nos poulets!
On s'ennuie beaucoup et pour nous réveiller, on nous file même un karaoké des Spice Girls entre le cochon cannon-ball et la canette affreuse avec des dents de devant envahissantes.

Il faut qu'une invasion extraterrestre arrive pour que ça avance enfin. C'est dire l'ennui que procure ce film, surtout que ce spectacle arrive quelques minutes avant la fin.
L'animation n'est pas géniale non plus et surtout au niveau des personnages, les animaux étant très mal dessinés: papa Chicken est très grand et musclé, alors que son fils est un nain binoclard; le cochon n'est même plus un cochon, mais une mongolfière; et la canette est vraiment hideuse.
C'est mieux que le précédent film de Dindal (soit Kuzco), mais on a quand même droit à un navet, long comme pas possible et pourtant il ne dure qu'1h17 (!).

Encore un très mauvais Disney. Décidemment, ça ne s'arrange pas.

Note: 4/20


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