Le début est très glauque. Un pseudo pot de départ ni convivial, ni festif et un discours du directeur quelconque. Que peut-il bien se passer dans la tête de Serge après de tels adieux ? D'autant que son travail prenait une part importante de sa vie. Dorénavant, toutes les bases sur lesquelles Serge vivait s'écroulent à plus forte raison que la CNR va lui demander de retrouver de la paperasse supplémentaire datant de plusieurs années.
Le début de la quête de ces papiers va tourner au mélodrame. Serge revient sur des lieux dans lesquels il a passé du temps. Certains sont toujours là, d'autres ont disparu. Ce retour en arrière va également lui raviver un douloureux souvenir...
À la manette du film, il y a Gustave Kervern et Benoît Delépine et il aurait été étonnant qu'il n'y ait pas le "Groland's spirit" quelque part. Déjà, le sujet de départ c'est du Groland pur jus avec un scénario sur un type de la France d'en bas qui a une vie de merde, sujet dont l'émission raffole. Mais il faut y ajouter du sale, du gras, du politiquement incorrect. La deuxième partie du film ne va pas en manquer dès le moment où il retrouve sa famille très... spéciale.
Comme Louise-Michel et beaucoup de "reportages" de Groland, la critique sociale y est présente, tournée en Dérision. C'est un humour qui ne laisse pas indifférent, soit on y adhère, soit on le rejette.