L'écologie politique est un leurre
Il est de bon ton dans une certaine gauche de reprendre les thèmes les plus éculés d'une écologie passéiste. Car cela fait tendance de se réclamer du "développement durable" et de proner la "décroissance" sans jamais mettre en cause le capitalisme. Au contraire même, n'avons nous pas entendu un dirigeant écologique picard, devant une assemblée du MEDEF expliquer comment le label "développement durable" pouvait devenir source d'affaires et donc de profit ? L'écologie politique développe en général une idéologie du passé en ce sens qu'elle fige les capacités de la société à résoudre ses problèmes en agitant des démons comme : les déchets nucléaires, les dérèglements climatiques, la production alimentaire industrielle. Trop souvent ces thèmes sont l'objet de campagnes qui se fondent sur des réalités mais qui développent l'idée selon laquelle les nouvelles technologies et les sciences seraient responsables des problèmes rencontrés. Or justement c'est le contraire, c'est bien parce que l'humanité consacre la moitié de ses richesses à l'armement, que la production est orientée vers l'accumulation financière du capital que les richesses ne sont pas consacrées autant qu'elles devraient l'être pour la recherche développement. Par exemple Génération Ecologie et les Verts hurlent contre les déchets nucléaires. Mais ils sont là et il faut arrêter d'agiter un épouvantail qui ne changera rien à la réalité. Pourquoi n'évoquet-on presque jamais le fait que ces déchets pourraient grâce à la recherche développement et ses applications être traités de telle sorte qu'on en diminuerait la nocivité et surtout la durée de leur radio-activité.(voir article du CNRS ci-dessous). Certains chercheurs parlent même de les transformer en matière utile à d'autres applications. Distiller la peur n'a jamais été un moyen pour que la démocratie progresse, mais pour certains politiciens ça peut rassembler des voix le temps d'un scrutin.