ELP :
Keith Emerson : claviers
Greg Lake : chant, basse, guitare
Carl Palmer : batterie
Le groupe se réveille en 1977, en pleine tourmente punk, avec le plus mauvais timing possible.
Alors que les jeunes groupes anglais hurlent "No future !", "God save the queen, a fascist regime" ou encore "London's burning", ELP, à contre-courant complet sort un double album en mars 1977 : "Works vol.1" (#9 UK-#12 US),
produit par Keith Emerson, Greg Lake, Carl Palmer, Pete Sinfield.
Keith Emerson solo :
Piano concerto no.1 (Emerson)
Greg Lake solo :
Lend your love to me tonight (Lake-Sinfield)
C’est la vie (Lake-Sinfield)
Hallowed be thy name (Lake-Sinfield)
Nobody loves you like I do (Lake-Sinfield)
Closer to believing (Lake-Sinfield)
Carl Palmer solo :
The enemy God dances with the black spirit (Prokofiev)
L.A. nights (Emerson-Palmer)
New Orleans (Palmer)
Two part invention in D minor (Bach)
Food for your soul (Palmer-South)
Tank (Emerson-Palmer)
ELP :
Fanfare for the common man (Copland)
Pirates (Emerson-Lake-Sinfield)
ELP, malgré l'affection des fans de prog-rock encore nombreux, s'attire la foudre des critiques et le mépris de la nouvelle génération pour leur classicisme des plus pompeux.
Il faut bien reconnaître que cet album tient difficilement la route, surtout par rapport à leurs albums précédents, également ambitieux, mais beaucoup plus inspirés.
Comme pour le "Ummagumma" de Pink Floyd en 1969, on a affaire a des oeuvres solos et comme pour Pink Floyd, ce n'est pas très brillant.
La première face est une oeuvre solo de Keith Emerson avec orchestre symphonique à la clé.
La 2e face est constituée de cinq ballades signées Greg Lake également accompagné par un orchestre symphonique.
Une ballade par face ça va, cinq ça fait beaucoup.
La 3e face est signée Carl Palmer.......encore une fois, on passe assez vite.
La 4e face signée par le groupe est la meilleure : tout d'abord "Fanfare for the common man" et surtout "pirates".
Une version raccourcie de “Fanfare for the common man” sort en single (#2 UK), bloqué de la première place par le “God Save The Queen” des Sex Pistols ce qui est tout de même assez ironique.
Deuxième single à être extrait de ce double opus prétentieux : "C'est la vie" (#91 US).
© Pascal Schlaefli
Urba City
Décembre 2010