"Donne-moi la flûte, et chante
Le chant est le secret de l’existence
Le murmure de la flûte perdure
Au-delà de l’existence
As-tu pris les forêts pour refuge
Au lieu des palais comme moi ?
As-tu suivi les cours des ruisseaux
Et escaladé les plus hautes cimes ?
As-tu pris un bain des senteurs des fleurs
Puis séché avec une cascade de lumière ?
As-tu bu l’aurore comme Exilir Dans des verres fous de désir ?
Donne-moi la flûte, et chante
Le chant est le secret de l’existence
Le murmure de la flute perdure
Au-delà de l’existence.
T’es-tu assis après le midi à même le sol
Entre les vignes sous les grappes suspendues
Comme des lustres d’or ?
T’es-tu assis après le midi à même le sol Entre les vignes sous les grappes suspendues
Comme des lustres d’or ?
T’es-tu étendu dans la prairie
Et drapé du ciel de la nuit ?
T’es-tu étendu dans la prairie
Et drapé du ciel de la nuit ?
Oubliant comme Anachorète l’avenir
Laissant le passé périr ?
Donne-moi la flûte et chante
Le chant est la justice des cœurs
Et le murmure de la flûte perdure
Après la purification des péchés.
Donne-moi la flûte et chante
Oublie la maladie et le remède
Les êtres ne sont que des lignes écrites avec l’eau...