Dernière réalisation de Jean-Pierre Améris, Les émotifs anonymes surprend. L’occasion pour le réalisateur de Je m’appelle Elisabeth et C’est la vie de réunir pour la deuxième fois un vrai beau couple de cinéma : Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde, déjà vu dans Entre ses mains (Anne Fontaine, 2005). Jean-René, patron d’une fabrique de chocolat, et Angélique, chocolatière de talent, sont deux grands émotifs. C’est leur passion commune pour le chocolat qui les rapproche. Ils tombent amoureux l’un de l’autre sans oser se l’avouer. Hélas, leur timidité maladive tend à les éloigner. Mais ils surmonteront leur manque de confiance en eux, au risque de dévoiler leurs sentiments. Une comédie romantique qui met en exergue les hyperémotifs, un sujet touchant. L’actrice Isabelle Carré a d’ailleurs suivi quelques unes des réunions de l’association Des émotifs anonymes durant le tournage pour mieux comprendre ceux qui vivent ces problèmes émotionnels. Quant à Benoit Poelvoorde, il prouve, encore une fois, que l’époque Podium et Jean-Philippe est à mille lieux de lui. Une comédie réussie et délicieuse.
Déjà en salles