Quand la nature se désagrège au rythme de nos infamies,
Que notre terre nourricière devient une poussière amère,
Le temps n'est plus à l'insolence de nos comportements abjects,
De nos effets ostentatoires liés à notre naïveté.
Lorsque coule la rivière noire
Là où courrait le ruisseau pur,
A la claire fontaine, m'en allant révolté,
J'ai trouvé le reflet sablonneux de mon âme en émoi.
Pour une poignée de monnaie,
Aujourd'hui dérisoire,
Brader notre avenir
Ô combien provisoire,
Alors j'ai cherché les raisons outrancières menant à cet état désolant,
J'ai parcouru la steppe, volé au firmament,
Pour finalement m'écraser sur la réalité effrayante,
De notre condition humaine fébrile et tortionnaire
N'est-il pas de solution à ce mal qui nous ronge ?
Ne sommes-nous pas devenu de simples parasites ?
Qui de fil en aiguille se détruisent, se maudissent,
Pour finir agonisants, expirants mais si riches ?