Être à l'écoute... Allô, j'écoute! (article 81)

Publié le 23 décembre 2010 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, veuillez prendre le temps de lire le descriptif, merci

La première idée est la bonne...

Malheureusement et heureusement, l'envoi d'un certain courriel parvenu à un certain destinaire avait échoué. J'avais le sourire en ayant passé une belle fin de semaine en belle compagnie. J'ignore encore comment j'ai pu faire fausse manoeuvre. Pourtant... M'enfin! L'informatique n'est pas toujours une fiabilité. Elle a aussi ses failles, mesdames et messieurs.

Genny et moi avions passé des heures cette fin de semaine passée, le samedi et le dimanche, à se casser la tête pour ces misérables emplettes du temps des fêtes. Ayant la famille, la mienne et dorénavant, la sienne, nous éprouvions des lassitudes et des platitudes rigolos à imaginer le bon cadeau pour la bonne personne.

Oui, il est entendu que Genny avait fait la connaissance de ma famille, soit ma mère et mes deux soeurs. C'est la coutume comme j'avais ainsi déjà exprimé. Quand les deux êtres aimés sont assurés de leur amour et de leur conviction, il est naturel de se faire voir à la famille de l'une et de l'autre, n'est-ce pas?

Dire que Noël est pour bientôt! Dire que... Pour ma part avoir une amie à mes côtés me fait fondre dans la douceur et la tendresse des fêtes d'occasions. À part ça, quel sens cela a pour vous, les fêtes, quand on peut se voir souvent? Bien oui, j'entends vos réflexions. Je suis grincheuse.

Dans le fond, je suis pantouflarde et l'idée de passer les occasions spéciales ailleurs ne me désenchanteraient pas. J'aime être entourée de gens à connaître qu'on ne connaît pas de face ni de dos, vous savez ce que je veux dire? Ah pis, le contraire me surprendrait.

Je ne suis pas sans savoir que la famille est importante dans nos vies. Que bien des gens sont désunis. J'en suis consciente. Mais, j'aborde le côté qu'il est bon et qu'il fait bon d'avoir aussi de la compagnie à ses côtés autre que la famille. Est-ce compréhensif?

En deux jours de magasinage, nous avions complété les achats et la facture dépassait toute attente. Le plus difficile pour moi a été pour la petite soeur de Genny. Oui, elle... Karo. Nous n'avions ni elle ni moi atteint le sommet de la chimie. Elle l'avait si bien dit à Genny dès la première rencontre: Elle n'aime pas les enfants.

Peut-être que la gaver de jouets pour Noël, je l'amadouerais? Pure réflexion malsaine... Alors, Genny m'a suggérée comme cadeau pour sa jeune soeur, ce que mon intérieur vibrerait. Voilà... Mon intérieur ne vibre pas pour les enfants en majeure partie. Je n'y peux absolument rien, mesdames et messieurs, c'est ainsi.

Lundi 20 décembre 2010. Compte à rebours! J'étais dans mon bureau au travail. Lisant quelques courriels, quelques textes et quelques en-têtes à suivre par ordre numérique jusqu'à demain. J'avais reçu une enveloppe et bien affranchie par un beau timbre. Ça m'a fait sourire. L'expéditeur était des États-Unis. Qui sait? Jodie Foster? Je l'ouvrais donc. 

Je suis aussi lectrice...

Je lisais dans ma tête, cette lettre configurée de gaga. Vous devinez? Et afin que vous en jouissiez, elle vous sera rédigée sous vos yeux, en français.

Chère miss d'Humour,

Je suis une de tes admiratrices de ton talk-show "snorounanne reçoit ce soir. Mon véritable nom, je ne me souviens plus si tu l'as préservé en mémoire. C'est moi, Stefani Joanne Angelina Germanotta alias Lady Gaga. Je regrette tant nos échanges depuis cette indélicatesse de ta part et de la mienne. Elle a le culot d'insinuer que j'ai été indélicate? Invraisemblable...

Je me suis bien rendue compte que j'avais gaffé en t'interdisant l'entrée lors de mon spectacle au Centre Bell, il y a quelques mois. Tu parlais de moi dans tes rubriques, tu avais de ces commentaires et le franc parlé que tu maîtrises, j'avoue que ça me plaisait.

Ce qui me pousse à te faire des humbles excuses, snorounanne. Je m'ennuie de toi et de cette absence de ne pas me faire paraître dans tes éditoriaux.

- Bien voilà la raison! La Gaga s'ennuit de ne pas se lire. Ah cette fille...

J'imagine que tu es fort occupée. Laisse-moi te dire que tu as tout mon respect et que tu es très professionnaliste. Je t'admirais et je voudrais renouer l'étincelle que nous avions. Pour terminer, je te souhaite tous mes voeux de bonheur les plus sincères et passe de joyeuses fêtes avec ta bien-aimée et ainsi toute ta famille.

Tu peux me rejoindre à ce numéro de téléphone ou m'écrire sur mon facebook, voici l'adresse. Espérant que nous redevenions des amies au plan professionnel. À très bientôt, ma belle snorounanne.

Toute mon affection,

Lady Gaga

snorounanne - Oui ben... Dans tes rêves, chérie! (jetant la lettre à la corbeille)

Soudainement, le téléphone sonnait. Hésitant à décrocher le récepteur, je doutais que ce soit Lady Gaga. Puis, à quoi bon... Je n'aurais qu'à lui dire que je ne fais rarement marche arrière. Je prenais l'appareil dans ma main et le collais à mon oreille.

snorounanne - Allô, j'écoute? (La voix au bout de la ligne n'était pas la Gaga) Oui, je suis là.

Percevez-vous cette émotion en ce moment? En l'espace de toutes ces secondes d'écoute, j'avais le sentiment d'être en dehors de mon corps. Je réussissais à émettre des sons en accord et je lui racontais tout sur l'état de la nature de mes sensations en ces deux fois et après 34 minutes d'attention à la voix... Ces images gouvernaient à nouveau, mon esprit. Je raccrochais le récepteur téléphonique. J'hésitais car je devais prendre une décision rapide. Les mains me refroidissaient et le corps entier se contractait.

Si vous aimez suivre le suspens sur grand écran, au cinéma et comme à la télé, sur petit écran, vous aimerez suivre en lecture. Et pour cela, les adeptes sauront suivre sans la moindre perte de leur imaginaire. Pour les nouveaux lecteurs, ce ne sera qu'une question de temps et d'ajustement de votre capteur visuel.

Dédé et moi en voiture...

Dédé - Tu as bien fait de m'avoir appelé. Je comprends la situation.

snorounanne - Vers qui d'autre me serais-je retournée? Après la mort de Albert, j'étais désespérée. C'était le seul ami en qui je pouvais...

Dédé - En qui tu pouvais?

snorounanne - Je suis même pas allée à ses obsèques. Quelle idiote, je suis. Dédé... Elle a été agressée, elle a été victime d'une agression physique telle ma vision d'autrefois. J'en ai eu deux et la dernière a été plus claire.

Dédé - Avec ce drame, vous allez vous rapprocher. Peut-être devenir les meilleures amies au monde!

snorounanne - Je vais juste lui rendre visite et non lui supplier d'être son amie.

Dédé - Je disais sans le penser, hen. Tu sais... Ce sont des événements comme ça qui rapprochent les gens malgré leur différend.

snorounanne - Je n'ai pas l'intention de me rapprocher. Elle m'a demandée d'aller la voir et c'est ce que je fais.

Dédé - D'accord. C'est toi qui le sais.

snorounanne - Bon sang, ce que je déteste les hôpitaux.

Dédé - Tu n'aimes pas les hôpitaux, tu n'aimes pas les obsèques, les funérailles, tu n'aimes pas partir en voyage, tu n'aimes pas les enfants, tu n'aimes pas les hommes et leur... atout sexuel! (riant)

snorounanne - (donnant un coup de coude sur lui) Non mais à quand tu arrêteras de plaisanter sur ces choses hors propos?

Dédé - Jamais. J'adore te faire fâcher. (clin d'oeil)

Il adorait me faire fâcher, c'est un fait. Et d'un sens, je savais que c'était pour me faire rire, me décompresser. Mais en de pareil instant, rien ne m'amenait à un sourire ni même un rire. J'avais toute les peurs, les craintes qu'une enfant pouvait emporter au fond d'une cachette et toutes les peurs, les craintes qu'un adulte pouvait s'acharner à trouver une solution pour leur faire face.

À l'hôpital, chambre 512

Dédé - (parlant à voix basse) Je te laisse entrer. Si tu as besoin de moi, je serai dans le corridor.

snorounanne - Non... Pourquoi faut-il que tout le monde attende dans le corridor, alors que j'ai la frousse d'y aller seule?

Dédé - Elle te veut, toi. Allez.

snorounanne - J'y vais. (manipulant mes mains) Merde... Elles sont encore froides. Tu tu tu vois bien que je suis pas à l'aise. Ne pourrais-tu pas rester dans le cadre de la porte?

Dédé - Non.

snorounanne - (baissant les yeux) Et ça se dit un ami... Bon sang. (Entrant dans la chambre)

Sous le regard atroce de Evelyne, une mutilation de tout mon être s'aggravait à mesure que ses yeux compatissaient les miens. Comment me comporter en voyant un visage aussi maltraité par un odieux agresseur? Dieu! Qu'elle me faisait pitié...

Elle me faisait signe de m'asseoir sur le bord du lit. J'étais une automate exécutant sans matériellement songer à quoi que ce soit autre.

Evelyne Martin - (difficulté de gesticuler) Merci d'être venue.

snorounanne - (Adaptant la pensée comme verbalisation) "L'espèce de salaud, celui qui lui a fait ça"  Sitôt votre appel, je suis venue.

Evelyne Martin - Jamais... (difficulté de joindre tous les mots en une phrase) Jamais plus... (hochant de la tête) On se vouvoiera... Entendu?

snorounanne - Entendu Evelyne.

Evelyne Martin - Si seulement... (prenant de petites pauses) Si seulement j'avais ouvert mon courriel avant aujourd'hui... (indiquant du doigt son portable sur la table)

L'écoutant parler du mieux de mes oreilles avec toute l'attention et la délicatesse, c'est moi qui m'accusais de ne pas l'avoir avisée plus tôt. C'est moi qui aurais dû prendre les guides, les commandes, me faire confiance et faire confiance à mes visions et aller au devant.

Non... bien sûre que non! Je suis beaucoup trop insécure. Je ne suis pas assurée de ce que je sens, je capte, je perçois. Qu'y a-t-il de plus important que d'avertir un quelconque danger? Sa main sur la mienne, je sursautais hors de mes accusations.

Evelyne Martin - Tu n'as rien à te reprocher, snorounanne. (faisant des efforts pour équilibrer sa voix) Il m'avait... M'avait assénée plusieurs coups au visage et... Je n'avais plus la force. 

snorounanne - (des larmes coulant sur mes joues) Je sais... Je sais.

Evelyne Martin - J'ignore ce qui s'est passé, par la suite... (avalant maintes fois sa salive) Il me tenait si fort... Et... J'ai senti, en moi, une poussée... Une poussée si intense. Je lui ai... Crié... Assez!  

snorounanne - (essuyant mes larmes) Je sais...

Evelyne Martin - J'ai... Quand j'ai lu ton courriel... J'ai tout compris. (Elle me prenait entre ses bras doucement)C'était toi, ma poussée.

Nous pleurions comme de petits veaux. Nous sentions, toutes les deux, l'intensité de nos âmes. Et cette intensité nous avait ainsi rapprochées.

Evelyne Martin - Promets-moi... Je veux... (relevant ma tête et l'écoutant à nouveau) À ton émission, demain, préviens les femmes, okay? Préviens-les... (fermant les yeux pour apaiser la douleur) D'être prudente sur... L'internet.

snorounanne - (d'un signe affirmatif de la tête) Okay. Je te le promets.

Et sachant que pour les nouveaux lecteurs, vous êtes là à vous questionner à savoir qu'en était-il de ces visions? De quoi parlent-elles? Vous savez quoi faire. Ces publications d'éditoriaux ne contiennent pas seulement que des infos, des nouvelles sur l'actualité. Il y a de l'histoire et des vérités. Retournez en arrière, actualisez-vous.

Je ne suis pas pour réviser ce que vous pouvez vous-même remplir. Et telle que promis, le lendemain, à l'émission d'Humour, le message au sujet de la prudence et de la prévention sur l'internet se transmettait.

Mardi 21 décembre 2010. Heure 16:00 exceptionnellement

 Début de l'émission en pointant du doigt vers les auditrices, téléspectatrices et lectrices!

snorounanne - Mardi 21 décembre 2010. Bon après-midi à tous. Oui, exceptionnellement, nous diffusons l'émission d'Humour en après-midi. Alors, bon café, pareil! (jouant avec la paperasse) J'aimerais avant tout vous témoigner d'un fait réel et dramatique. Soyez attentifs, je le répéterai pas. Une collègue de travail a été agressée et violentée physiquement tout récemment. Une enquête policière a été ouverte à cet effet. Ce que je vous dirai est d'être très prudentes sur le Net, mesdames, mesdemoiselles et vous, les ados, jeunes filles.

- On fait confiance trop vite. On veut quelqu'un à ses côtés, on se fie à ses belles paroles et au bout du compte, on récolte une odieuse semence. Vous avez deviné que je parlais de sites de clavardages et de réseaux de rencontres. Mais il y a aussi autre sites, autres réseaux. Ces malades vont se placer partout où de fraîches proies sont en attente de trouver leur âme soeur.

- Prédateurs sexuels, pédophiles. Comment les cibler? Comment les reconnaître? N'acceptez aucune invitation chez lui, à moins d'être accompagnée. Ne l'invitez pas si vous êtes seules à la maison, dans votre logement, dans votre appartement. Proposez une rencontre dans un lieu public. Avisez quelqu'un que vous allez faire connaissance d'un homme via l'internet. Soyez vigilentes dans vos actes et vos décisions.

- Prudence sur le Net! C'est le message. (petit silence) Passons à des pauses commerciales. À plus.

J'en avais beaucoup plus à défiler et je pense avoir été claire. J'ai transmis son message publiquement. Et je sais, malheureusement, combien de femmes, de filles vont s'en balancer. Ça n'arrive qu'aux autres. Oui... Tout arrive qu'aux autres jusqu'à preuve du contraire.

Si j'avais pu le lui dire avant que cela ne se produise... m'aurait-elle crue? Le courriel que je lui avais écrite, la semaine passée ait tombé dans le courrier indésirable. Allez donc comprendre les failles de l'informatique...

snorounanne - Nous revoici en ondes. J'ai ici sous mes yeux quelque chose d'assez étrange. Il y avait eu ce jeune homme porté disparu de façon mystérieuse en fin de semaine passée, je vais vous lire cette dramatisation, mesdames et messieurs.

- Dans le Vieux-Montréal une mystérieuse disparition retrouvée.

- La mystérieuse disparition de Matthew Besner a connu un dénouement tragique, mardi matin, à Montréal, lorsque le cadavre complètement gelé du jeune homme a été découvert sur la berge du canal de Lachine.

- Le corps inanimé de la victime de 27 ans a été aperçu un peu après 8 h par des travailleurs qui s'affairaient à changer l'affiche d'un panneau publicitaire, en bordure de l'autoroute Bonaventure.

- En voyant ce qui leur semblait être un corps humain, ceux-ci ont immédiatement alerté les services d'urgence.Les pompiers ont dû utiliser de l'équipement spécialement conçu pour s'aventurer sur la glace à la solidité incertaine du canal pour se rendre jusqu'au cadavre.

- La mort du jeune homme était évidente. Couché sur le dos, les poings dans les airs, Matthew Besner serait vraisemblablement mort de froid.

Excursion fatale

- Selon la police, tout porte à croire que Matthew Besner a voulu traverser le cours d'eau à pied. La glace aurait cependant cédé à au moins trois reprises sous son poids. Il semble que le jeune homme serait parvenu à sortir de l'eau à chaque occasion, mais a finalement rendu l'âme après avoir réussi à regagner la berge.

- «Il y a deux gros trous au centre du canal et un autre près de la berge. Qu'est-ce qu'il faisait à cet endroit? On n'en a aucune idée pour le moment», a indiqué l'agent Daniel Lacoursière, porte-parole de la police de Montréal.

- Ce dernier a également indiqué que le corps de la victime ne portait aucune marque de violence apparente. « Ça semble être un bête accident », a dit l'agent Lacoursière.

Un dernier souper

- Matthew Besner n'avait pas été revu depuis un souper avec des amis au resto-bar L'Orignal, situé sur la rue Saint-Alexis, dans le Vieux-Montréal. La soirée s'était terminée au petit matin, dimanche.

- Le jeune homme sans histoire serait sorti de l'établissement un peu avant 3 h pour prendre une bouffée d'air frais et écrire un message texte à sa copine. Ses amis l'ont rejoint pour fumer une cigarette. Puis, ils sont retournés à l'intérieur pour récupérer leurs effets personnels avant de partir tous ensemble. Quand ils sont ressortis du restaurant, environ cinq minutes plus tard, Matthew n'était plus là.

- La police a indiqué que le corps de Matthew Besner sera envoyé à l'Institut médico-légal et fera l'objet d'une autopsie. Quelle étrange et fatale mort... Des images, nous avons à vous montrer:

 L'indication de la cible...

L'appel des policiers...

Les banderoles oranges indiquant un décès... un corps mort

L'ambulance indiquant qu'il y avait de quoi de tragique...

snorounanne - Il aurait pu s'en sortir mais le sort en a décidé autrement. Puis, cette drôle de nouvelle provenant d'Ontario. Je vous en fait la lecture:

- Des policiers ontariens travaillent d'arrache-pied pour retrouver le gagnant d'un gros lot de 12,5 M$, qu'on croit être originaire de Burlington ou de St. Catharines, en Ontario.

- Il y a environ trois mois, trois personnes ont été arrêtées pour avoir volé le précieux billet gagnant. De nombreuses semaines ont passé, mais la Société des loteries et des jeux de l'Ontario continue de recevoir quotidiennement des appels de gens qui croient être les heureux gagnants de cette cagnotte très convoitée.

- Le porte-parole de la SLJO Tony Bitonti a indiqué vendredi que la société ontarienne avait transmis plus de 600 dossiers de gagnants potentiels à la police aux fins d'enquête.

- Un enquêteur de la Police provinciale de l'Ontario, Bill Price, Nom de famille connu... Price? Price... Ah oui! Notre p'tit gardien de but du Canadien, au hockey! Désolée, je continue de lire. Il affirme que le bassin de gagnants potentiels a par la suite été réduit à une cinquantaine de personnes, qui seront interrogées une seconde fois.

- Selon M. Price,  près de 10 de ces 50 personnes n'ont toujours pas été interrogées. L'enquêteur doute toutefois que le gagnant soit du lot.

- Le gagnant du Lotto Super 7 avait acheté un billet le 26 décembre 2003 dans un commerce de St. Catharines. Il avait fait valider ce billet quelques jours plus tard dans un commerce de Burlington et avait alors obtenu un billet gratuit.

- Selon la police, le billet gratuit - sur lequel figure les numéros gagnants - a été volé par deux employés d'un magasin et racheté plus tard par un troisième suspect. Les trois individus ont par la suite été accusés de fraude, de possession et de blanchiment d'argent. Le gagnant n'a quant à lui jamais été retracé.

 Quelques coupures de 100$ de quoi couvrir la somme dépensée pour ces cadeaux de Noël... pourquoi pas?

snorounanne - Vous avez entendu cette autre nouvelle? À Québec, deux ambulanciers gravement blessés. Je vous cite la lecture:

  - Un accident impliquant une ambulance, un fardier et deux véhicules a fait au moins trois blessés graves vers 9h30, hier matin, à l'angle de la 18e rue et du boulevard Henri-Bourassa, dans le quartier Limoilou, à Québec.

- L'ambulance, qui était en service, transportait un patient à vive allure vers l'Hôpital de l'Enfant-Jésus. Elle a brûlé un feu rouge, tous gyrophares allumés mais le conducteur d'un camion-remorque, qui arrivait sur le feu vert, ne l'a pas vue arriver.

-Pour éviter la collision avec le fardier, l'ambulance a dévié de sa trajectoire et frappé un poteau de signalisation de plein fouet. L'ambulancier au volant et celui qui était avec le patient à l'arrière du véhicule ont été blessés gravement. Le patient, transporté pour des blessures préalables, a vu son état s'aggraver lors de la collision.

- Puisque l'accident est survenu à deux pas de l'hôpital Enfant-Jésus, les blessés ont été transportés en civière directement à l'hôpital.

- Pour éviter la collision, le conducteur du fardier a aussi dévié de sa trajectoire et est allé frapper deux autres véhicules, heureusement, sans conséquence pour leurs occupants.

- L'accident a provoqué d'importants problèmes de circulation dans le secteur. Des images explicites, mesdames et messieurs.

 Évitons la couleur jaune...

Et la couleur rouge...

snorounanne - On prend un répit? Oui, pas le choix, faut payer le poste. À tout de suite!

J'ai bien dit d'éviter aussi le rouge hen?

Ayant pris soin après l'émission de m'engager à entrer sous la douche pour désactiver toute cette charge me pesant au coeur, je ne fus point déçue. Cela m'avait apportée un bon soulagement corporel intérieur et extérieur.  J'y sortais de la douche et prenant aussi soin de me changer, portant d'autres beaux vêtements classiques et de quitter ces studios, une fois de plus.

Ma douce et tendre amour me faisait cette surprise de m'y accueillir dans les abords de cet édifice.

Geneviève Dubois - Surprise! J'ai terminé mon service et quoi de mieux d'aller rejoindre ma belle chérie, je me suis dite. Et tu sais quoi? Je suis en vacances pour deux semaines! Alors, nous allons, toi et moi, souper dans un chic petit restaurant. Je t'invite.

snorounanne - Je peux voir que tu as reçu mon message.

Geneviève Dubois - Ah... Quel message, ma puce?

snorounanne - Tu ne lis pas tes messages sur ton portable?

Geneviève Dubois - Quoi... Quoi? Tu m'as envoyée un message texte? Mais, voyons voir. Je m'excuse, ma chérie. (sortant de son sac à main son cellulaire) J'étais si emballée à l'idée de venir te chercher pour aller... (lisant le message texte) Ah...

snorounanne - Tu as lu?

Geneviève Dubois - Tu vas à l'hôpital. Evelyne, c'est ça?

snorounanne - Oui, Evelyne, c'est elle.

Geneviève Dubois - Oui bon, bien... J'avais réservé deux billets en plus, ce soir, pour un cinéma en amoureuses.

snorounanne - Je peux m'y rendre seule. Je ferai venir un taxi.

Geneviève Dubois - Pas question. Enfin, je voulais dire... Pas question que tu y ailles seule. On peut souper et je te reconduirais là-bas, à cet hôpital. Il est encore tôt. Les visites,...

snorounanne - Écoute. Si tu avais pris tes messages, on n'en serait pas là à en faire tout un plat. J'ai dit que je passerais la voir, ce soir.

Geneviève Dubois - Okay. Nous irons. Je prends mon manteau, il est juste à côté, sur une chaise.

snorounanne - Et d'un côté, tu avais organisé toute une belle soirée pour un tête-à-tête. Réservations... Merde!

Geneviève Dubois - Est-ce que... Dis-moi, snorounanne. Tu te sens obligée à elle? Tu te reproches des choses que tu sais toi-même n'être en mesure de les contrôler. Tu lui as sauvée la vie, ce devrait te suffire, non? (cette phrase d'elle me piquait d'une centaine d'épines) Non... Je... C'est pas ce que j'ai voulu dire. (Je lui tournais le dos et m'en allais) Non attends!

snorounanne - Je t'appelerai... Lorsque je serai sortie de l'hôpital et s'il te plaît... Ne me suis pas.

Un peu de friction entre nous deux...

Genny était allée chez ses parents, complètement déconcertée, embêtée, peinée. Elle avait senti l'épine.

Madame Dubois - Mais puisque je te le dis, crois-moi. Ça va lui passer.

Voyez la scène

Geneviève Dubois - Maman, je veux bien te croire mais... J'ai meurtri son intérieur.

Karo - J'aurai pas de cadeaux d'elle pour Noël. C'est fichu...

Madame Dubois - Karo, je t'en prie. C'est sérieux là avec ta soeur et... Et puis avec...

Geneviève Dubois - Ma copine! Ma copine, c'est pas si dur à dire, pourtant.

Madame Dubois - Elle va t'appeler. Tu t'inquiètes trop.

Karo - Est-ce qu'elle m'en a achetée?

Geneviève Dubois - (la regardant, découragée) Tu devrais pas dormir toi. Tu as école demain.

madame Dubois - Oui, il est tard. Allez Karo, monte dans ta chambre, mets ton pyjama et dors. Laisse-nous entre grandes personnes.

Karo - Ce qu'y faut pas entendre, ici... (quittant la pièce)

La discussion entre mère et fille s'appliquait avec tendresse. Madame Dubois, avait su apaiser la peine et les inquiétudes de sa fille. Et, je peux vous affirmer que je suis restée deux jours sans lui adresser la parole. Et au vendredi, veille de Noël. Je lui passais un coup de fil.

Nous étions chez elle dans un beau petit sentier boisé enneigé entre l'allée des arbres blancs, marchant, se parlant et riant de nos folies depuis qu'on s'est connues. C'était bon, merveilleux et simple.

Je vous laisse sur cette touche d'audio à appuyer et à écouter. Venant du duo "Air Supply" pour ce temps des festivités. Je remercie tout particulièrement Nathy, une copine du net pour m'avoir trouvée cette chanson que je n'arrivais pas à dénicher. Merci Nathy!  Et un gros merci à vous tous et vous toutes pour lire ces éditoriaux.

Passez un beau réveillon et un beau jour de Noël! Que la force et la lumière soient en vous! À la prochaine histoire. Bisous!

main dans la main, joyeusement, gaiement!