De son côté, le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a annoncé que cette dernière gelait ses financements à la Côte d'Ivoire alors que les pays d'Afrique de l'Ouest devraient renforcer cette semaine leurs sanctions économiques contre le pays.
La France, ancienne puissance coloniale, a recommandé à ses ressortissants de quitter la Côte d'Ivoire en précisant qu'il ne s'agissait pas d'une «évacuation», mais d'une «recommandation de prudence». L'Allemagne et la Grande-Bretagne ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre dans le pays et elles ont invité ceux qui y séjournent à partir.
Alassane Ouattara, reconnu président de la Côte d'Ivoire par la communauté internationale, a rejeté mercredi la proposition faite la veille par Laurent Gbagbo de faire venir un comité international d'évaluation pour vérifier les résultats du scrutin du 28 novembre.
«Envisager la force»
«Après les sanctions qui n'ont pas produit d'effet, il n'y a qu'une solution qui reste, celle de la force. Et je demande au Conseil de sécurité des Nations unies, à l'Union européenne, à la Cedeao d'envisager la force», a déclaré Guillaume Soro sur i>Télé.
Il a estimé que Laurent Gbagbo avait «sorti les chars» et que «200 personnes (étaient) tombées sous les balles de mercenaires libériens et angolais» depuis le début de la crise, qui a suivi le scrutin présidentiel du 28 novembre. Le président sortant s'en tient pour sa part à 20 morts.
Financements gelés
Robert Zoellick a annoncé à l'issue d'une entrevue à l'Elysée av ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr