Genre: péplum
Année: 1960
Durée: 3H45
L'histoire: Judas Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance Messala venu prendre la tête de la garnison de Jérusalem. Alors qu'une pierre yombe du balcon de la maison de Ben-Hur, manquant de tuer le gouverneur, Messala trahit son ami en l'envoyant aux galères et en jetant en prison sa mère et sa soeur. Ben-Hur prépare alors sa vengeance.
La critique de Eelsoliver:
Probablement le plus grand péplum de tous les temps, j'ai nommé Ben-Hur, réalisé par William Wyler en 1960. Souvent imité mais jamais égalé !
Bien sûr, le film porte sur l'extraordinaire destinée de Judas Ben-Hur, prince de Judée. Suite à un accident malheureux, sa vie s'en trouvera totalement bouleversée.
Le film de Wyler transforme alors le personnage de Ben-Hur en une sorte de martyr, se retrouvant dans les galères romaines, et cherchant à savoir ce que sont devenues sa mère et sa soeur.
Mais comme tout épopée légendaire, celle de Ben-Hur est bien sûr marquée par une histoire d'amour impossible et la perte de sa famille.
On retrouve donc ici quelques thèmes typiques du péplum: l'amour, l'amitié, la vengeance, l'honneur, la trahison, la gloire, le désespoir, le courage, le destin...
Autant dire que Ben-Hur est une oeuvre riche et passionnante que l'on suit avec des yeux émerveillés durant trois heures et 45 minutes de bobine.
Mais le moment clé du film intervient évidemment dans sa dernière demie-heure, marquée par une course de char sauvage, épique et d'une rare violence.
Ben-Hur affrontera une dernière fois Messala, son pire ennemi et l'homme qui a détruit sa vie. Certes, le destin de Ben-Hur est maudit mais l'homme parviendra à surmonter ses épreuves.
Cette quête le conduira vers une effroyable vérité: sa soeur et sa mère ne sont pas mortes... Pire encore, elles sont rongées et condamnées par une terrible maladie.
Bref, un péplum qui fait tout simplement partie des classiques et des monuments du cinéma. La référence absolue du genre.
Note : 19/20
La critique de ClashDoherty :
Je ne peux que plussoyer par rapport à la critique d'EelsOliver (plus haut) : ce Ben-Hur réalisé en 1959 par William Wyler, pas la première adaptation de cette histoire antique (un film muet de Fred Niblo en 1925, et avant ça, un de Sidney Olcott en 1907) mais assurément la meilleure, est un chef d'oeuvre.
Un film très long (3h45, avec une pause au centre du film, plus une ouverture musicale en intro, comme pour Les 10 Commandements ou Cléopâtre, quoi), mais très riche, ayant obtenu un record d'Oscars gagnés (record qui sera atteint aussi par Titanic et le dernier volet de la trilogie du Seigneur Des Anneaux de Peter Jackson) : 11 statuettes, dont meilleur film, meilleur acteur, meilleur réalisateur !
Le film est interprété par Charlton Heston, Stephen Boyd, Jack Hawkins, Haya Harareet, Hugh Griffith, Martha Scott, André Morell, Cathy O'Donnell et Sam Jaffe. Musique inoubliable de Miklos Rozsa.
Et scènes cultes, aussi et surtout. Est-il nécessaire de les rappeler ici ? De même que quelqu'un n'ayant jamais vu Les 10 Commandements de Cecil B. DeMille (1956) sait que les scènes les plus cultes du film sont la traversée de la Mer Rouge, la gravure des Tables de la Loi, le Buisson Ardent et les Plaies d'Egypte, quiconque n'ayant jamais vu le Ben-Hur de Wyler sait que les scènes les plus imposantes du film sont les galères, la course de chars et la scène où Ben-Hur donne à boire à un certain Jésus-Christ pendant son chemin de croix, faveur que Jésus lui avait faite bien auparavant, quand Ben-Hur, au plus bas, était en esclavage.
Les acteurs sont remarquables, la réalisation est tuante, la musique, inoubliable, de même que la photographie, et malgré la longueur extrême du film, on ne s'emmerde pas une seule seconde devant de grand spectacle biblique, ce péplum ahurissant de maîtrise et qui compte aisément parmi les 'monstres sacrés' du cinéma de l'Âge d'Or hollywoodien.
Succès monstrueux et retentissant, ce qui est la moindre de choses, et aujourd'hui un film totalement intouchable, Ben-Hur est une oeuvre forte. Rien que la scène de la course de chars est inoubliable et démesurée, grandiose.
Mais, vraiment, c'est l'ensemble du film qui est à classer très haut parmi les meilleurs moments que le Septième Art, depuis sa création par les frangins Lumière, nous ait offerts.
Un film, donc, à voir absolument si vous voulez connaître le bon, le vrai cinéma, divertissant, entraînant et, en même temps, terriblement puissant et touchant.
Note : 20/20