Convention sur la santé

  

J'avais été conviée à participer à une convention sur la santé le 13 décembre dernier à l'Assemblée Nationale,  mais je n'avais pas pu m'y rendre. Voici quelques lignes du discours d'Hervé Morin (ancien ministre de la défense, ancien député de la 3eme circonscription de l'Eure et actuel Président du Nouveau Centre)
"La santé représente 11% du PNI, 215 milliards d'euros et 170 milliards d'euros liés à l 'assurance maladie [...](ce qui) représente un enjeu collectif qui repose sur un comportement individuel"
"Nous ne pouvons pas continuer à faire financer notre système de protection sociale par des cotisations pesant sur le travail [...] Il faudra protéger  ce bien si précieux et si difficile à préserver qu'est le travail et le décharger d'un certain nombre de prélèvements obligatoires.[...] Il nous faut garder l'idée que l'assurance maladie doit être financée en partie par un impôt sur la consommation [...] (je) propose que nous ne soyons pas remboursé exactement de la même façon en fonction de nos revenus. [...] En revanche, nous améliorerons le remboursement pour celles et ceux qui sont aujourd'hui dans la peine en termes de pouvoir d'achat [...] pour avoir un reste à charge plus faible [...] ou proche de zéro quand il s'agit des ALD"
" Si l'on considère que l'homme est au coeur d'un système de santé, il faut changer l'organisation et la sélection à l entrée de l'université et de faire en sore que celles et ceux qui passent le cap de la première année puissent avoir un enseignement en humanité qui soit digne de ce nom.[...] Le médecin doit avoir un bagage en humanité et en sciences humaines qui l'éloigne beaucoup des statistiques ou des sciences dures. Je préconise que nous ayons une formation des médecins qui fasse une large place à l'humanité comme à l'enseignement économique. (Nos) médecins sont de grands prescripteurs de dépenses publiques de façon indirecte. Ils doivent avoir une culture économique qui soit à la hauteur de leur mission"
"Nous sommes dans une situation abracabrantesque[...] où nous avons des tas de jeunes qui ont cette vocation de devenir médecin, infirmière ou kinésithérapeute et qu'on interdit de pouvoir entrer dans ce métier. Et dans un même temps, on va piller des médecins, des infirmières,des kinésithérapeutes  et tous les métiers de la santé en Afrique et dans les pays d'Europe centrale et orientale. [...] Je demande qu'on adapte le numeros closus en fonction des besoins[...] au niveau régional et national."
" Dans le cadre du processus LMD, je trouve intéressant l'idée qu'il puisse y avoir des auxiliaires de santé qui soient au niveau du master et qui puissent être les auxiliaires des médecins dans le cadre de cette organisation autour des maisons de santé[...] Il doit y avoir une nouvelle répartition des compétences des uns et des autres, ce qui impose de développer un nouveau métier intermédiaire entre infirmière et médecin."
"La formation des médecins doit faire plus de place aux généralistes qu'aux spécialistes [...] faire en sorte qu'un généraliste ne gagne pas moins que la moyenne de la rémunération des spécialistes[...] les faire passer de 65-70 000 à 90- 95 000. 5...° Il nous faut revaloriser le métier de généraliste comme revaloriser le métier d'infirmière[...]Le déplacement de l'infirmière est moins bien rémunéré que (celui) du médecin.  Je n'ai encore pas compris pourquoi le véhicule de l'infirmière consommerait moins d'essence que (celui) du médecin"
"Je préfère un médecin qui prend ce temps de l'écoute pour finalement ne prescrire que deux médicaments ou un examen, plutôt que d'être obligé d'accumuler un certain nombre de consultations  l'amenant à prescrire 10 ou 15 examens ou médicaments parce qu'il faut faire vite"
" Sur l'hôpital[...] beaucoup de choses se sont améliorées [...] Il faut que les pouvoirs publics continuent à inciter au développement de la chirurgie ambulatoire (30% en France contre plus de 80% aux Etats Unis). [...] Nous devons être aussi ceux qui défendent le développement de la e-médecine [...]J'aimerais que notre formation politique[...] s'interroge et réfléchisse pour une intégration de ces médecines là (médecines parallèles) dans la couverture du risque santé"
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Je ne fais volontairement aucun commentaire
Je vous laisse juger par vous mêmes