Voilà quelques mois que j’ai initié une nouvelle rubrique : Tribune libre. Celle-ci est encore peu fournie mais il ne tient qu’à vous qu’elle se développe ! Mais voici dès aujourd’hui un deuxième opus.
En ce moment, je suis en pleine lecture d’un des derniers livres aux Editions Person : Le portrait de Bruno Levy. Et vous pourrez lire très prochainement sur Photo Geek ce que je pense de cet ouvrage qui revisite cet art de la photographie d’une manière bien actuelle. Il faut dire que Bruno a cumulé un certain nombre d’expériences à travers son travail aux seins de l’Agence France Presse, de l’agence photo SIPA et enfin au quotidien Libération. Tout ce savoir faire, il le met aujourd’hui à profit en tant que photographe freelance en réalisant de nombreux portraits pour des journaux comme Le Monde, Les Echos ou Challenges. C’est donc avec empressement que j’ai du coup contacter l’auteur pour qu’il nous détaille un peu plus son approche du portrait.
Et je lui laisse tout de suite la parole :
“Le portrait, théatre de rue, work in progress.
Souvent quand j’arrive sur un rendez vous, la personne est étonnée que la photo ne se fasse pas en cinq minutes, du matériel utilisé, « tout ça pour une photo dans le journal », et puis la magie du fait de jouer devant l’appareil opère.
En ce moment, je rééclaire encore un peu plus dans la rue, cherchant à placer un univers de théatre ou de cinéma. Pouvoir être maître par la lumière de l’ambiance qui va se dégager de l’image est indispensable. La pièce « Song from street scène » d’après un livret de Kurt Weil à l’opéra Bastille peut permettre d’imaginer comment tourner autour d’un, ou des personnages dans le cadre de la rue.
Claire à Valenciennes, pour Le Pélerin
Eclairer un personnage dans la rue procède de cette théatralisation possible d’un personnage. L’ambiance de nuit crée par nature cette théatralisation, grâce aux lumières de la ville.
Vous pouvez aussi le suivre sur son blog.