Qui a dit qu'au moins, avec une machine, on n'avait pas à se soucier des 35 heures, ni des arrêts maladie, ni quoi ni qu'est-ce ?
Ceux qui affirment de telles choses se fourrent le doigt dans l'oeil. Car il est une machine qui, régulièrement, refuse de faire son travail.
Il n'est pas rare en effet de constater que le radar de Bitray, qui vous oblige à aborder les fameux virages et les cinq ponts quand vous entrez dans Châteauroux par le Martinerie, à la vitesse maximale de 50 km/h - je le rappelle pour les distraits - il n'est pas rare, donc, que ce radar, extraodinairement discret sans doute, détourne pudiquement son oeil électronique de la route. Comme pour bouder. Ou prendre du recul.
On ne sait.
Le radar de Bitray prend des congés, par solidarité avec les gens qui travaillent, afin de soutenir les acquis sociaux.
Si vous le voyez ainsi replié sur lui-même, amis automobilistes, songez à rendre hommage à son modernisme. Vous pourriez par exemple lui tirer votre chapeau. Votre chapeau de roue, bien sûr*.
*Attention, ceci n'est en aucune façon une incitation au crime de vitesse, juste un témoignage de mon addiction aux calembours. Croyez bien que je m'en excuse...