La course au développement technologique

Des scientifiques ont enfin trouvé une méthode "naturelle" pour produire de l'hydrogène (Effet de Terre)...

Si cette inovation est encore loin d'être en phase d'application industrielle, elle représente pour beaucoup une avancée dans la recherche de solutions au remplacement des carburants carbonés (fossiles ou agro-carburants). C'est une nouvelle piste de travail pour la réduction des émissions de CO2.

Pour autant, les délais et les conditions de l'industrialisation soulève la question de la capacité réelle à jouer un rôle à moyen terme dans la lutte contre le changement climatique. Et plus généralement, celle de la capacité de la science à être la solution pour répondre aux enjeux de notre société.
Car, si personne ne peut nier que la science nous apporte beaucoup de solutions, il n'en reste pas moins que, face aux enjeux planétaires, elle ne résoudra pas tout. Notamment dans le domaine du changement climatique. Plus généralement dans le cadre du développement durable.

Le "saut technologique" nécessaire, que les politiques appellent de leurs voeux, ne profitera certainement pas au plus grand nombre. Ou alors aura peut-être un coût environnemental important. Cela est contraire au développement durable sur sa composante sociale.
La recherche scientifique doit donc se poursuivre, notamment pour faire émerger de nouvelles voies de développement plus viables, mais elle ne doit pas être considérée comme l'unique solution. Elle doit être accompagnée d'une transformation en profondeur de la société. C'est d'ailleurs l'un des objectifs poursuivis par tous ceux qui soutiennent les travaux du GIEC, pour ce qui touche au changement climatique.