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(Source : LCI)Après la pagaille qui a frappé plusieurs grands aéroports d’Europe, dont celui de Roissy, pour cause de neige, la Commission européenne hausse le ton. Et elle évoque la possibilité de textes juridiquement contraignants pour forcer les gestionnaires d’aéroports à être plus prévoyants.Avions cloués au sol, voyageurs condamnés à passer la nuit à l’aéroport, manque d’informations : la scène s’est reproduite depuis dimanche dans plusieurs aéroports européens, depuis celui d’Heathrow à Londres, en passant par Francfort, Bruxelles ou encore Roissy-Charles-De-Gaulle à Paris, au cœur des départs en vacances pour Noël. S’agissait-il d’un nouveau volcan ? Eyjafjöll s’était-il réveillé en Islande ? Que nenni : tout le problème venait de la neige. Cette neige qui avait envahi les pistes – et ce froid qui clouait les avions au sol, faute, parfois, de disposer de suffisamment de dégivrant… Des scènes impensables dans les aéroports scandinaves.La Commission européenne a fait part de sa colère. « Je suis extrêmement préoccupé par le niveau des perturbations que la neige a causé pour voyager en Europe. C’est inacceptable », a dit le commissaire aux Transports Siim Kallas. Il a prévu dans un premier temps de demander des explications aux représentants des aéroports lors d’une réunion qui devrait se tenir « dans les prochains jours ». Surtout, il et a brandi la menace de mesures législatives « sur les exigences de service minimum pour les aéroports ».Le gouvernement français a aussi haussé le ton contre les compagnies aériennes, la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet leur reprochant « un défaut d’information ». « En théorie, les compagnies aériennes sont responsables de l’information des passagers. Là, il y en a qui ont été débordées, notamment du fait de la fermeture d’autres aéroports européens », a déclaré la ministre sur France Info, reconnaissant toutefois qu’il était impossible aux compagnies aériennes d’échapper à des retards de vols. Une critique reprise par l’Association des tour-opérateurs français (Ceto), dont le président René-Marc Chikli dénonce « un défaut de communication global ». Il a toutefois estimé qu’il ne fallait pas dramatiser la situation, 98% des clients des tours-opérateurs ayant finalement pu s’envoler.-Votre avis sur ce blocage des aéroports ?-