Les treize desserts servis le soir du 24 décembre pour « lou gros soupà » (le Gros Souper, c’est-à-dire le réveillon) sont une tradition particulièrement vivace en Provence et dans le Comté de Nice.
Cette tradition méridionale est relativement récente car elle est apparue à Marseille à la fin du XIXème siècle, mais elle reprend des coutumes plus anciennes datant du XVIIème siècle.
A cette époque, le nombre de desserts servis pour le réveillon de Noël variait selon les régions.
La tradition des Treize desserts de Provence a été codifiée au XIXème siècle par le Félibrige, une association de poètes provençaux fondée par Frédéric Mistral.
Les règles communément observées : ils sont 13 comme le nombre de convives de la Cène, doivent figurer des fruits frais,
tous les desserts sont servis sur la table en même temps et en bonne quantité.
Les listes de ces 13 desserts divergent en Provence d’une ville à l’autre. Le mieux reste encore de partir des 4 mythiques mendiants, des deux 2 nougats et de la pompe à l’huile.
Chacun en Provence a sa liste des 13 desserts et toutes divergent sensiblement d’une ville à l’autre.
Pour mettre tout le monde d’accord sur Aix en Provence, l’association Fouque, l’escolo Felibrenco Li venturié, les pâtissiers de la Coupo Santo, l’Union des calissonniers d’Aix ont déposé en 1998 une liste « Officielle ».
La voici:
Les dattes
Le gibassié (ou pompe à l’huile)
Le nougat blanc
Le nougat noir
Les amandes
Les figues
Les raisins secs
Les noix (ou noisettes)
Les calissons d’Aix
La pâte de coing
Le raisin blanc (servant)
Le melon de Noël (Verdau)
Les oranges (ou les mandarines)
Les amandes, les figues, les raisins secs et les noix sont appelés aussi les quatre mendiants.
Reste à vous de choisir selon vos possibilités et vos goûts!
Et Joyeux Noël