Cocosuma est un trio parisien (avec une chanteuse anglaise) qui incarne une certaine notion de la fraîcheur électro-pop que l’on avait presque oubliée depuis les publications du label Tricatel. Ici, le label s’appelle 3rd Side et couve sous son aile les réjouissances françaises que sont Tahiti Boy & The Palmtree Family (partiellement recyclé en The Lillies cette année) ou encore Syd Matters. Le Début (pourtant le cinquième album) va explorer les méandres électroniques des boites à rythmes auxquelles viennent s’entremêler des guitares claires. Parfait pour commencer à groover.
Mice Parade – Mallo Cup
Attention, mode crooner ouvert ! Fyfe Dangerfield, tête pensante des Guillemots, tente une échapée belle en solitaire sous le signe de la séduction. Fyfe Dangerfield a su également s’attirer le respect de Sir Paul McCartney qui lui a avoué en personne son admiration. Sans la notoriété de ce dernier, on en fera autant d’un album remarquablement bien orchestré, variant entre chansons folk et grandes envolées à cheval entre les Flaming Lips et les Manic Street Preachers.
Fyfe Dangerfield – Faster Than The Setting Sun
Herzfeld est un label strasbourgeois fondé en 2005 qui a décidé de rassembler les membres de plusieurs de ses groupes pour former un orchestre qui compose ses morceaux collectivement. Cette mixité offre alors des morceaux aux style variés, de la pop-folk song (Close To The Bone, The Axe) à la balade électro intimiste (Supermarket Song) en passant la grande parade farfelue (Silver Lining). Un album étonnant et complètement déformaté !
Herzfeld Orchestra – Supermarket Song
L’ombre de Brian Wilson n’a pas fini de plâner… Faire d’une simple mélodie un véritable hymne pop, voilà la mission que semble s’être posé le groupe de Memphis. Allant également chercher du côté de Belle & Sebastian, le sextette ajoute à ses morceaux une bonne dose d’instruments variés (violons, hautbois…) qui témoigne d’un talent d’orchestration qui va au-delà de ce que l’album pourrait laisser penser au premier abord. Un excellent revival californien des années 60 et 70.
Magic Kids – Hey Boy
Souvent rangé dans la catégorie « post punk revival », Clinic a décidé de surprendre tout le monde en débranchant ses guitares au profit de compositions douces, veloutées, mais toujours tordues. I’m Aware ferait presque penser au début de Je T’Aime… Moi non Plus de Gainsbourg mais le reste de l’album nous fait bien comprendre que la rage des amplis d’antan n’est jamais loin (Lion Tamer) malgré une douceur assumée (Milk & Honey).
Clinic – I’m Aware
Derrière se nom kaléidoscopique se cache Guillaume Lépine, prof de sport dans la « vraie » vie, musicien talentueux fan des Beatles et de la pop des années 60 dans la vie qui nous intéresse sur ce blog. L’accroche est directe dès Monday et Seems Like Everyday Is Something New, parfait mélange entre les Beatles et les Kinks. La suite, plus mélancolique, réveille le fantôme de Brian Wilson, toujours et encore, par des arrangements finement orchestrés. Un album complet et complexe en écoute intégrale ci-dessous.
Tokyo Police Club – Favourite Colour
Mentionné plusieurs fois sur ce blog, Broken Bells a créé un petit buzz en début d’année (voir ici) avec l’un des meilleurs singles de 2010 : The High Road. Savant mélange du songwriting de James Mercer et de la production de Danger Mouse, l’album peut décevoir sur la durée, mais tend à se bonifier avec le temps. Entre Air (Citizen) et Badly Drawn Boy (October).
Broken Bells – The High Road
Nada Surf – Electrocution