Oskar Freysinger, leader suisse de l’Union Démocrate du Centre (UDC) et organisateur de la votation contre la construction de minarets, a fait une intervention remarquée aux Assises contre l’Islamisation organisées samedi 18 décembre à Paris.
Dès son arrivée, il a été ovationné par les 1200 participants à cette réunion, et pris d’assaut par les journalistes. Au cours de son intervention, l’élu centriste a notamment défendu le modèle suisse, fondé sur un système de démocratie directe : « en Suisse, les décisions sont prises à l’échelon le plus apte à la faire (…) Le fédéralisme est une séparation des pouvoirs pas seulement horizontale, comme en France, mais une séparation verticale des pouvoirs. Les Suisses se méfient du pouvoir, alors ils le fractionnent ». D’où la démocratie directe, qui permet aux Suisses, selon Freysinger, de voter davantage en une année que les Français de toute leur vie !
Ainsi, outre les votations récentes qui ont permis d’interdire la construction de nouveaux minarets, et qui a fait grand bruit en Europe, les Suisses sont amenés à voter pour valider, ou non, toute décision du gouvernement d’augmenter les impôts, le taux de TVA, ou de réformer le système de retraites…
Résultat : selon une étude réalisée par des universitaires suisses et allemands en 2005, les dépenses publiques sont 30 % moins élevées dans les états et cantons qui pratiquent la démocratie directe, et l’endettement public est 50 % plus faible.
(merci à Enquêtes et Débats pour la vidéo)
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