Vu sur dvd, mon 993ème film de la liste des 1001 films de Schneider
Bei qing cheng shi (La cité des douleurs) (A City of Sadness), film taïwanais réalisé en 1989 par Hsiao-hsien Hou
Attention! Chef d'oeuvre..........difficileJe m'étais préparé pourtant. J'avais lu à propos de la période turbulente de l'histoire de Taïwan qui a suivi la Seconde guerre mondiale, j'avais demandé à une copine de Taïwan de visionner le film avec moi, je savais aussi que ce réalisateur exigeait beaucoup de ses admirateurs... pourtant rien n'y fit. Deux heures trente à souffrir à essayer de démêler les fils du scénario et à essayer de reconnaître les personnages, tout ça heureusement parsemé de petits îlots de bonheur sous la forme de magnifiques cadrages et de chansons tristes.J'avais obtenu une copie provenant de Hong Kong, sous-titrée en mandarin et en anglais succinct mais dont les intertitres, très nombreux, n'étaient pas sous-titrés - une sacré course à obstacles. À part un film de Kieslowski dont on avait interverti toutes les bobines à la projection, c'est le film le plus difficile qu'il m'ait été de comprendre de toute ma carrière de cinéphile. 1989. C'est le début d'un certain dégel. Le film de Hou est le premier à décrire le début de ce qu'on va appeler la "white terror", période qui s'étend de 1947 à 1987 durant laquelle Taïwan est sous la dictature du Kuomintang de Tchiang Kai-shek.Le film retrace l'histoire de la destruction d'une famille pendant les premières années de l'installation du Kuomintang qui fait suite à la défaite des Japonais qui occupaient l'île depuis une cinquantaine d'années.
Attention : Chef d'oeuvre...je persiste, malgré ce qui précède.
Le film de Kieslowski? No End, visionné le 24 novembre 1988 à l'Entrepôt à Paris.