UFC-Que Choisir indique que les résultats de sa dernière enquête précise que les médecins ne prescrivent pas systématiquement les médicaments les moins chers et que ce ne sont pas toujours les plus efficaces.
Ainsi, selon UFC-Que Choisir, sur 5 classes de médicaments représentant 14 % des prescriptions de ville, 200 millions d’euros par an entre 2002 et 2006 aurait pu être économisé, soit 1 milliard d’euros.
Toujours sur la même période, 70 millions d’euros par an aurait pu être économisé en utilisant dans la prévention ou les suites d'un accident cardio-vasculaire en utilisant de l’aspirine à faible dose, 27 fois moins chère qu’un médicament spécifique antiagrégants plaquettaires.
D’autres exemples sont données permettant d’importantes économies. UFC-Que Choisir que leurs résultats vont dans le même sens que le constat récemment dressé par la Cour des Comptes puis par l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), laissant apparaître que les prescriptions seraient influencées par l’industrie pharmaceutique.
UFC-Que Choisir indique qu’il faudrait que les pouvoirs publics développent une information objective en direction des praticiens et de faire en sorte de limiter l’information promotionnelle venant des laboratoires pharmaceutiques.