21 décembre 2010
DATE LIMITE
On se souvient tous de la surprise au box-office de l’été 2009 au rayon comédies américaines, un film devenu instantanément culte, Very Bad Trip. Un an après, Todd Phillips remet le couvert et accouche de Date Limite, un road-movie à travers l’Amérique, suivant deux personnes qui ne vont absolument pas bien ensemble.
A ma gauche, il y a Robert Downey Jr. le genre costard-cravate-BlackBerry qui doit retourner à L.A avant que sa femme n’accouche. A ma droite, il y a Zach Galifianakis qui reprend le même rôle de gamin attardé de Very Bad Trip. En plus des deux têtes d’affiche, on retrouve au casting Jamie Foxx, Michelle Monaghan, Danny McBride et même Todd Phillips. Pour les plus attentifs, l’hôtesse de l’air vous rappelera sûrement quelque chose, c’est Lisa du César Palace dans Very Bad Trip.
La bonne idée de Todd Phillips est d’avoir resseré l’action du film à deux personnages alors que son dernier s’éparpillait sur 4 personnages, dont celui de Galifianakis volait la vedette aux autres. Le personnage qui revient à l’acteur est barré en diable (une liste exhaustive de ses particularités prendrait toute une page). En tout cas, je peux vous assurer que vous allez rire devant ce phénomène. Et plus d’une fois.
Robert Downey Jr. se glisse très bien dans son rôle de gars sérieux. Je l’ai trouvé plutôt sobre, et impeccable du début jusqu’à la fin. Zach Galifianakis, l’acteur le plus barbu d’Hollywood, est on ne peut plus crédible car la nuance acteur-personnage est presque invisible avec ce genre d’acteur peu connu.
Les péripéties du film arrivent l’une après l’autre, et on a pas le temps de s’ennuyer. Le script est bon, même si le dénouement «maintenant, on est potes» est prévisible. Et si (comme moi) vous avez peur que les bandes-annonces vous aient tout montrer, et bien détrompez-vous...On est quand même surpris et on rit à de nombreux autres passages. L’émotion arrive aussi à percer à quelques endroits.
Date Limite ne recontrera pas le même succès que Very Bad Trip, mais il le mériterait. Le pitch de départ est moins original (un banal road-trip) mais il m’a fait plus rire que le Todd Phillips 2009 qui était parfois bien lourdingue (le chinois, les photos olé-olé du générique...). Et pour les allérgiques à la musique techno et donc allergiques à Very Bad Trip, qu’ils se rassurent la B.O. de Date Limite est plus rock.
En bref: Date Limite est donc un bon film, divertissant, drôle, rythmé, bien écrit...déjà plus que ce qu’on lui demandait. On passe un agréable moment.
Une bonne comédie, tout simplement.
Note :
- DATE LIMITE : Une affiche
- Deux bannières...
- SHERLOCK HOLMES 2 : La première photo officielle
- LES ACTEURS LES PLUS RENTABLES : Le classement
- IRON MAN 2 : Featurette