L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux

Par Silice
Soit, ce film, c'est un mélo, un drame, un de ces nombreux films qui peuvent donné envie de pleurer et qui sont presque fait pour pleurer et moi, dans ce fichu article que vous ne lirez sans doute pas en entier, je vais expliquer brièvement pourquoi j'ai aimé ce film, plus subjectif tu meurs.Déjà, il faut le dire directement, je n'ai jamais aimé les chevaux, quand beaucoup d'amies faisaient et font toujours de l'équitation ou dessinait sans cesse des chevaux, je m'en fichait comme de l'an 40. On ne peut pas vraiment dire que je suis terrorisée par les chevaux, je peux les approcher sans réelle peur mais je n'ai aucune affection pour ses bêtes et les manger ne me semble pas une chose insurmontable en cas de famine mais, bon j'en ai jamais mangé quand même, hein... Enfin, je m'écarte un peu du sujet. Alors pourquoi aimer ce film dont le sujet principal est un cheval ? Bonne question ! Et bien sans doute car ce film tourne plus autour des hommes que de nos amis les bêtes.Premièrement, une jeune fille est traumatisée et mutilée par un accident de cheval, elle déprime, on le conçoit, sa meilleure amie meurt (brève apparition flamboyante de Kate Bosworth), son cheval est grièvement blessé lui aussi mais on ne le tue pas, il semble se remettre de ses blessures bien qu'il soit bien plus hostile qu'auparavant. La mère de la jeune fille décide de se rendre dans le Montana (et plus paumé tu meurs) pour que sa fille revive et que son cheval redevienne comme auparavant.On voit donc la jeune fille se ré-ouvrir au monde et à ce qui l'entoure mais aussi une douce romance apparaître entre le Horse Whisperer ou l'homme qui sait y faire avec les chevaux et la mère de la jeune fille.Les images sont magnifique, un peu à la manière du Secret de Brokeback Mountain, on en prend plein la vue et pour les amis des chevaux, j'imagine que le spectacle de ses bêtes au galop doit remplir d'émoi (je fais des jolies phrases quand je veux). On nous balance dans un ranch bien paumé, il y a donc un sacré contraste avec New York, ville que l'on voit brièvement au début du film.

Robert Redford, réalisateur et acteur, déjà très bon lui tout seul s'entoure d'une clique d'acteurs pas mal aussi dans leur genre (je sais, je n'arrive presque jamais à dire du mal des acteur, je me contente généralement de peu mais là, le premier qui me dit que le casting est mauvais et qu'ils jouent tous comme des pieds... je le bannis du blog -ça c'est de la menace !-) ; en effet, la jeune fille qu'il aide à revivre est bien Scarlett Johansson et si les hommes s'apercevront sans doute qu'elle a beaucoup moins de formes que par la suite, on peut aussi reconnaître qu'elle sait jouer et puis il y a notamment la très grande Kristin Scott Thomas dont je n'arriverai décidément jamais à dire du mal, toujours aussi british bien que vivant à New York, citadine et intelligente qui découvre un nouveau monde, extraordinaire et convaincante, tout ça à elle seule, ça vaut le coup de voir le film rien que pour elle. Et Puis, il y a Robert Redford, très charismatique bien qu'il ait déjà dépassé les soixante ans.Une fois happé par l'atmosphère du film, on ne résiste plus et on se laisse emporter par ce long qui fait tantôt sourire, tantôt pleurer avec sa romance qui peut faire penser à Sur la route de Madison. Bref, tous ne seront certainement pas de cette avis mais c'est un film très ... humain et aussi assez beau dans le genre.
16/20Silice.