" Durant ma gouvernance, je peux vous assurer que ce qui s'est passé réellement dans les années 70 n'a rien à voir avec ce qu'ont raconté les journaux ou les historiens. La vérité a été déformée. Et on a sciemment masqué des faits importants qui se sont passés pendant cette "guerre" afin de cacher la vérité au peuple argentin."
Le général Videla ne serait donc pas le dictateur sanguinaire qu'on soupçonne depuis les années de la dictature. Il faudra cependant qu'il rende des comptes aux familles des disparus, à la mémoire de tous ces gens torturés parfois jusqu'à la mort dans des stades de foot ou bien encore ces hommes et ses femmes jetés vivants depuis un hélicoptère dans le rio de la plata.
Le verdict concernant Videla sera annoncé demain après cinq mois de procès. Agé de 85 ans, il risque la prison à vie même si ses avocats espèrent encore l'acquittement.