Cas d'école de stratégie du faible au fort. Les adversaires? Opera et le Comité européen pour des services interopérables (ECIS), qui regroupe des entreprises comme IBM, Nokia, Oracle ou Sun Microsystems versus Microsoft - Round two -. Le ring? L'Europe. Et dans le rôle de Don King (célèbre arbitre de boxe, pour les néophytes), la Commission Européenne et la Cour de Justice Européenne.Le géant américain est une fois de plus mis en cause pour abus de position dominante, concernant cette fois-ci, entre autres, le logiciel Office. Lors du premier round, Microsoft s'était vu infliger une peine record (497 millions d'euros) après plus de 3 ans d'affrontements juridiques sur le même champs de bataille, et des raisons sensiblement identiques.On change pas une combinaison gagnante ! Il s'agit donc de fatiguer l'adversaire, de l'amener à dépenser ses forces à défendre ses vulnérabilités. L'échiquier juridique semble donc être le terrain favorisé pour attaquer l'empire. Dans ce qui est déjà taxé de "saga", il est vraisemblable que le retour du jedi va faire mal.