Dans la revue Grumeaux, un texte de Philippe Forest me permet d’approcher cet auteur dont je ne connais que quelques titres et dont je n’ai que feuilleté ces livres. Il y a d’abord «quelques notes sur l’impossible…» où je lis que l’auteur présente des pages d’un roman ancien qu’il ne publiera pas. L’occasion lui est donnée de dire en quoi « la littérature témoigne de l’impossible ». Et pour cela, que « le roman répond à l’appel du réel ». Ce qu’il développe à ce propos me donne envie de lire l’essai qu’il a publié, intitulé Le Roman, le Réel.
Et il fait suivre cet article de quelques pages qu’il présente comme des Rêves et précise : « j’ai toujours pensé qu’un roman était pareil à un rêve, qu’il sortait de la nuit et qu’il reconduisait à l’intérieur de celle-ci… »
Pour conclure, il écrit : « C’est la vieille évidence dont parle Shakespeare : nous sommes faits de l’étoffe de nos songes et notre existence n’est qu’un long sommeil. L’impossible nous appelle et, pour lui répondre, nous inventons en rêve. »
Le dernier des Rêves publié ici raconte une visite à l’éditeur où l’auteur déborde en quelque sorte d’une encre noire qui recouvre tout et que la foudre soudain incendie tandis qu’une voix dit : « Père, père, ne vois-tu pas que je brûle ? »