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The Nice #1-Thoughts Of Emerlist Davjack-1967

Publié le 21 décembre 2010 par Numfar
The Nice #1-Thoughts Of Emerlist Davjack-1967

The Nice #1 :

David O'List : chant, guitare

Keith Emerson : claviers

Lee Jackson : chant, basse

Brian Davison : batterie

En mai 1967, un groupe est hâtivement constitué afin de servir de backing-band à une chanteuse de soul noire américaine, PP Arnold.

La première formation est constituée d’ O'List, Emerson, Jackson et Ian Hague à la batterie.

Après la tournée d'été et s'étant fait une réputation avantageuse, le groupe décide de continuer sous leur propre nom "The Nice" et engagent Brian Davison remplaçant Hague.

Dès l'automne, ils sont en studio pour un premier album qui est enregistré dans une option pop psychédélique, mais sous l'influence d'Emerson, évolue rapidement vers une fusion classique-rock, encore peu courante à l'époque.

Décembre 1967, sortie de leur premier album : "The Thoughts Of Emerlist Davjack", produit par The Nice.

Flower kings of flies (The Nice)

Thoughts of Emerlist Davjack (O’List-Emerson)

Bonnie K (O’List-Jackson)

Rondo (Bach-Brubeck)

War and peace (The Nice)

Tantalising Maggie (Emerson-Jackson)

Dawn (Emerson-Jackson-Davison)

The cry of Eugene (O’List-Emerson-Jackson)

Un album souvent considéré comme étant à l'origine de la vague de rock symphonique qui va évoluer en 1969 en rock-progressif, mais il ne faudrait pas oublier les Moody Blues et leur "Days Of Future Passed" sorti peu de temps avant et qui fut également très influent sur ce courant musical.

Le single "The thoughts of Emerlist Davjack-Azrael (angel of death) (Emerson-Jackson) (inédit)" est sorti un mois plus tôt mais sans grand succès.

Sur cet excellent premier album, parfois brouillon, on trouve également le premier classique du groupe : "Rondo" qu' Emerson jouera souvent au cours de sa carrière.

C'est sur scène que le groupe va se faire connaître avec un show particulièrement violent, Keith Emerson faisant subir à ses claviers, ce que Pete Townshend fait subir à ses guitares, allant jusqu’à planter des couteaux sur son clavier pour tenir les notes.

En été 1968, le quatuor sort un single qui va marquer les mémoires : "America (Bernstein-Sondheim)-The diamond hard apples of the moon (The Nice)".

“America” est un instrumental de plus de 6 minutes, tiré de la comédie musicale "West Side Story" et véritable manifeste anti-américain.

Le compositeur Leonard Bernstein va tenter de faire interdire ce morceau aux Etats-Unis, puis le groupe surenchérit en brûlant un drapeau américain sur scène lors d'un concert au Royal Albert Hall.

Le scandale leur fera une très mauvaise publicité aux Etats-Unis.

En automne, le groupe est de retour en studio pour un nouvel album, mais David O'List les quitte pendant les sessions.

David O'List, guitariste déjanté, un peu à l'image de Syd Barrett et à la personnalité instable ne retrouvera jamais la notoriété, malgré ses passages éclairs chez Pink Floyd, Jethro Tull et Roxy Music.

Il continue de jouer et de sortir des disques encore aujourd'hui.

© Pascal Schlaefli

Urba City

Décembre 2010


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