Et si Dominique Strauss Kahn avait très prochainement le sentiment croissant, voire même la quasi-garantie, que sa reconduction au FMI était loin d'être assurée au moment où il est beaucoup question d'un profil très différent pour "crédibiliser" le FMI vis à vis de pays émergents comme de pays plus pauvres que les nations occidentales "historiques".
Les milieux financiers américains semblent de plus en plus évoquer la reconduction de Dominique Strauss Kahn comme "problématique".
La personnalité idéale dans les circonstances actuelles serait l'ancien Président Brésilien, Lula da Silva, celui que les économistes ont présenté comme le néolibéralisme à visage humain et que le 14 mars 2009, Barack Obama saluait comme le "Président le plus populaire au monde".
Deux ou trois autres noms circulent également ayant comme avantages de crédibiliser le FMI sur des "cibles" nouvelles incontournables.
Cette perspective pourrait certes changer le rapport de DSK avec la présidentielle 2012 mais ne changerait-elle pas également le rapport avec l'opinion si, aux yeux de cette dernière, l'opinion française devenait ... un "lot de consolation" ?
Le calendrier initial pour les primaires PS parait bien délicat à être observé car une nouvelle donne pourrait significativement le perturber. Conçu pour aller vers un choix volontaire pour DSK, qu'adviendrait-il si le choix devenait subi ?