Twitter a pris une ampleur sans nom en 2010. Tu twittes, je twitte, je te retwitte. Certains hommes politiques ont compris le coup. Hugo Chavez préfère désamorcer une crise politique en annonçant lui-même une catastrophe écologique soi-disant sans gravité. Pour la première fois une dépèche AFP est sourcée "twitter". Il entre dans l'histoire et dans la réalité médiatique. Depuis pas une semaine sans que des informations ne circulent par ce biais. De quoi donner du grain à moudre à ceux qui prennent un malin plaisir à descendre les journalistes. Nous ne servons plus à rien, nous pauvres véhiculeurs d'information. Internet a supplanté l'info et nous ne faisons que suivre!
En même temps un journaliste normalement est une valeur ajoutée. Et si certains peuvent encore faire leur travail et donner à comprendre, la partie sera gagnée. J'ose espèrer que tout n'est pas mort. Pendant ce temps les fans d'infos vite digérées regardent fébriles leur twitt. Les vedettes étalent leur vie sentimentale. Eva quitte Tony. Et il y en a partout. Maintenant c'est Elisabeth Hurley qui annonce son divorce via Twitter. C'est plus simple. L'info circule vite. Et plus la peine de s'en prendre aux magazines poubelles.
Quand on regarde les sujets de prédilection des adeptes des 140 signes voici ce qui en ressort :
On parr quand même de l’analyse des 25 milliards de twitts échangés rien que cette année pour ne sortir que 10 expressions les plus abordées. En anglais
s'il vous plait!
) Gulf Oil Spill
2)FIFA World Cup
3)Inception
4) Haiti Earthquake
5) Vuvuzela
6)Apple iPad
7) Google Android
8) Justin Bieber
9) Harry Potter & the Deathly Hallows
10) Pulpo Paul
Varié, non? Entre le drame et le people. Si les Haitiens avaient eu des Vuvuzelas pour prévenir le seisme, on n'en serait pas là et Justin Bieber ne serait pas une star. Et les journalistes sont toujours plus forts que Paul le Poulpe. Je ne sais pas vous mais perso, ça me laisse songeuse. La culture zapping va finir par nous laver le cerveau...ET on ne mangera plus que des...Poulpes...