Aéroport de Katmandou, 21 décembre 1992

Publié le 21 décembre 2010 par Safran

Dans une heure, nous décollons pour Bangkok avec la Thaï. François se réjouit déjà de la fine silhouette des hôtesses. Non pas que je sois devenue obèse, mais il faut bien avouer que les pâtisseries de Katmandou, hum… J’attribue l’Éclair d’Or à l’apple pie, suivi de près par l’Apfelstrudel, et loin derrière le lemon meringue pie et le chocolate brownie.
Depuis la salle d’embarquement, j’aperçois le boeing de la Thaï qui se range bien sagement.Nous venons de passer deux semaines à Katmandou ; pas de grand coup de cœur, mais un séjour agréable dans une ville, somme toute bruyante et polluée. Le paysage urbain, particulièrement celui de Thamel, s’est développé de façon anarchique. Que des cubes de ciment recouverts de briques !Dommage qu’il faille faire plus de vingt kilomètres pour commencer à voir un véritable paysage de campagne, de belles fermes au toit de chaume, ou des cultures en terrasses.
L’embarquement commence. À tout de suite.Voilà, nous sommes installés : Airbus A300, 2 heures 45 de vol, écouteurs, décorations de Noël (mais c’est bon sang bien sûr !). J’ai faim !
Les Népalais sont des gens adorables, au caractère très doux. Ils sont généralement prêts à rendre service, le sourire aux lèvres, sans arrière-pensée. Ils s’excusent lorsqu’ils vous bousculent. Jamais vu ça en Inde !Les plus âgés portent encore le costume traditionnel, pantalon et tunique longue, gilet sans manche et sorte de haut calot sur la tête. Les femmes portent de moins en moins le sari. Les jeunes connaissent les jeans, les blousons et les T-shirts.
Ah ! Voilà les boissons. Un jus de tomate, s’il vous plaît ; et les peanuts, y en a plus ?Poulet ou poisson ?Bon, le repas est terminé, nous venons de remplir les formulaires d’entrée en Thaïlande, j’ai fait un strip-tease dans les toilettes. À bas les collants, le pull et le cache-col !La descente commence sur Bangkok, l’hôtesse annonce 90° Farenheit : 32 degrés de chez nous…
P.S. J’ai eu des nouvelles de M. et Mme Dumant : ils ont une fille, la petite…