Lady Jane, un groupe qui choisit comme nom une chanson des Rolling Stones ça ne pouvait qu’éveiller notre curiosité surtout qu’il sont bretons, gros décalage et nous on adore tout ce qui est décalé.
Autre preuve de ce côté décalé : chaque membre du quatuor a américanisé son nom, on se retrouve donc avec un breton qui s’appelle Franck Mc Butcher et là on dit mega classe. Formé en 2006 le groupe est composé aujourd’hui de Peter, Franck, Steven & Math, ils ont déjà sorti quatre opus, signé chez Beast Record et participent régulièrement aux Transmuscicales de Rennes… Honte à nous on découvre le groupe que maintenant.
Leurs influences ? Sans surprise ils citent les Stones mais pas seulement, aussi les Beatles, Sonic Youth et tout les bons autres groupes de rock des 60s, que demander de plus ? Bah qu’ils fassent de la bonne musique pardi !!!!!! Et oh surprise si on chronique dessus c’est que possiblement, je dis bien possiblement, sans aucun parti pris (c’est pas notre genre) ils en font. Ça aurait pu ne pas être le cas qui dit bonnes influences musicales ne signifient pas forcément qu’on fait du gros son derrière !
Ce qu’on aime par dessus tout c’est éclectisme de leur musique, on se rend compte au fil de l’écoute des différents titres que rien ne se ressemble ! Alors bien sur on reste sur une base rock, on ne passe pas du rap au ska mais on passe d’une ambiance acoustique à un univers beaucoup plus blues ( « Bulgarian Blues » ou « Mojo« ), puis c’est un peu plus électro ou plutôt électrisé (« Head On« ). On continue en allant un peu plus vers le rock garage (« Do you Want a Get High« )… on fait un joli tour d’horizon du rock le tout étant unis par le psychédélisme qui se dégage de chaque morceau. Ils nous proposent aussi des titres sans paroles dignes d’être dans la BO d’un film d’horreur allemand indépendant, genre glauque et angoissant à souhait comme « Zusätzliche Spur« , « Safari Music » ou « Sous les Paupières« .
Lamiya Aït-Saïd