« Je tiens à mon imperfection comme à ma raison d’être » criait de toute son âme Anatole France. Un cri qui a trouvé un écho jusqu’à Berlin dans les studios de Judith Seng. Remarquée avec son armoire Hide and Show, une armoire aux portes (trop) courtes qui ne cachent que partiellement les vêtements. Judith n’a de cesse de questionner nos habitudes quotidiennes, de bousculer ce besoin de perfection que ne fait qu’offrir une esthétique aseptisée qui sied bien mal à ce cœur d’artiste. A suivre la collection Trift, 33 pièces en bois mi-brut, mi-laqué. Puis Rise, série de mobilier laqué usé volontairement à l’acide. La beauté est imparfaite sinon elle est invisible. Et on ne voit que les créations de Judith.