Les Français perdent 29 milliards de dollars par an dans les jeux d'argent et les demandes d'aide et de références ont explosé de 700%! Ces résultats dramatiques ont été dévoilés par le journal français La Tribune.
L'organisme français SOS joueurs indique qu'en 2005, moins de 5% des appels traités par SOS Joueurs concernaient le jeu en ligne, en 2009, le pourcentage atteint 35%. La croissance du poker en ligne inquiète, car il attire une clientèle jeunesse importante.
Ainsi un appel sur quatre reçu par cet organisme provient d’un joueur de poker. Les jeunes seraient particulièrement attirés par ce jeu de hasard qui implique une bonne connaissance du jeu et de la stratégie. La «starisation» de ceux qui ont rapidement fait fortune au poker jouerait aussi un rôle significatif dans cet intérêt des jeunes pour le poker.
Le quotidien La Tribune rapporte qu'en 2009, les Français ont perdu 80 millions de dollars par jour, 29 milliards de dollars dans les jeux d'argent et de hasard légaux et illégaux. La légalisation et l’ouverture du marché en juin dernier permet désormais aux gamblers de s’adonner à ces jeux en toute légalité.
Marc Valeur de l'hôpital Marmottan à Paris rappelle que 10% des suicides ont pour origine le jeu excessif», assène le docteur Marc Valeur de l'hôpital Marmottan à Paris. Le docteur Marie Grall-Bronnec du CHU de Nantes, qui mène au sein de l'Ifac des études d'observation à long terme de joueurs (pathologiques ou non) explique que «l'accessibilité aux jeux et le développement des jeux en ligne augmentent le nombre de joueurs addictifs».
Le journal souligne qu'il n'y a pas encore en France réalisation d'une étude de prévalence des problèmes de jeu et cite des taux de prévalence qui ne concerne que la population globale des pays concernés (100% de la population) et ce sans égard pour les pourcentages de la population en fonction du type de jeu (machine à sous, jeu en ligne Amigo, jeu de grattage, etc.) et du nombre réel des joueurs soient mentionnés (ex.au Québec 70% de la pop. joue à des jeux d'argent et +/-25% des adeptes de jeux électroniques ont des problèmes de jeu).
Source: La Tribune