Ces jours-ci, c’est ma période « J’aime le pôle Nord et le pôle Sud ». Un rapport avec le film « Into the Wild » qui m’a envouté au cinéma hier soir? Probable. Qu’à cela ne tienne, je vais vous parler aujourd’hui des îles Crozet.
Le petit archipel de froid se situe au sud de l’Océan Indien et fait partie des TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises). Il y fait plutôt froid (moyenne de 5 degrés), humide (300 jours de pluie par an) et ne comptez pas sur la tenneur de votre brushing (100km/h de vent 100 jours par an, chouette pour le cerf-volant !). Bref, c’est un endroit ou j’irais bien passer 3 ou 4 mois (sans rires !).
On y trouve des manchots par milliers. Habitants à plumes accoutumés à la rudesse du climat, ils vous réserveront un accueil sympathique accompagnés de leurs amis les Albatros et autre sorte d’oiseaux.
La pêche est une activité lucrative à Crozet, les pêcheurs sont les premiers à en profiter, suivi des orques. Ces derniers ont la facheuse habitude d’utiliser les filets remplis de poisson à l’arrière des cargos comme un distributeur gratuit de nourriture ! Maman orque apprend bien vite à son petit à suivre le filet et à pointer son nez au travers des maillons. Pas bête l’animal ! Toujours est-il que cette manie (agaçante pour les pêcheurs) est dangereuse pour l’espèce qui pourrait bien être prise d’une “flémingite aigue” lorsqu’il s’agira à nouveau de chasser.La préfecture des TAAF a prit la décision de limiter les quotas de pêche et d’encourager les pêcheurs à se fournir ailleurs. Une directive intelligente, qui encourage la préservation de l’écosystème dans ces contrées australes encore peu dénaturées par le biped…
Comme l’affirme un marin dans le livre « Salut au grand Sud » d’Isabelle Autissier et Erik Orsenna, « Plus les gens connaîtront l’Antarctique, plus l’Antarctique aura de défenseurs ». Et moi la première !