Longtemps, des experts ont incriminé la « méthode globale » d’apprentissage de la lecture, basée sur une reconnaissance « photographique » des mots, voire des phrases. Une méthode que Gilles de Robien, alors ministre de l’éducation, avait définitivement enterrée en 2005.
« En réalité, personne n’a jamais vraiment mis en œuvre cette pratique, se souvient Joël Devoulon, secrétaire national du Sgen-CFDT. Aujourd’hui, la quasi-totalité des professeurs combinent des méthodes basées sur le déchiffrage des syllabes et d’autres qui s’appuient davantage sur le sens des mots et des phrases », note-t-il.
Tiré de La Croix.com