Vous connaissez le concept (si vous suivez ce blog), imaginé par John Galliano : choisir une muse (Marion Cotillard) pour présenter un produit de luxe (le « fameux » sac Lady Dior), avec des campagnes qui s’appuient sur un périple d’un an autour du monde mis en scène par les plus talentueux photographes et réalisateurs : Annie Leibovitz, Mert & Marcus, Peter Lindbergh, Steven Klein, Olivier Dahan, Jonas Akerlund ou David Lynch.
A chacune des 4 villes choisies correspond une version du sac à main : à Paris, la campagne met en scène le « Lady noir », à New York le rouge, à Shanghaï le bleu.
Pour le 4e chapitre qui clôt cette série, c’est le « Lady grey » qui a été choisi et filmé par James Cameron Mitchell, auteur de Shortbus, et c’est toujours aussi glamour.
Le début surtout, qui nous montre Marion Cotillard éblouissante en meneuse de revue (ne ratez surtout pas l’originalité du déshabillage de la 1re scène). Bon, la suite est certes moins enlevée, moins visuelle et plus « cliché » : Ian McKellen et son fauteuil roulant, le machiniste qui se découvre artiste, la scène finale (mais néanmoins impressionnante) dans l’une des bulles du London Eye.
A voir la saga complète, avec autant de maîtrise artistique, de sophistication et d’esprit vintage (avec plein de clins d’oeil dans chacune des campagnes à des films, tableaux ou acteurs) on se dit que oui, la pub fait encore rêver.