C’est l’hiver, Noël arrive à grands pas, et comme souvent, les ONG et associations caritatives profitent de cette période – où le degré de générosité est censé être inversement proportionnel aux températures négatives de décembre – pour interpeler le grand-public à coup de campagnes choc. La Fondation Abbé Pierre ne déroge pas à la règle avec sa nouvelle campagne qui dénonce l’enfance mal logée :
Avec ces pubs réalisées par BDDP et Fils, la Fondation entend attirer l’attention du public sur les 600 000 enfants qui souffrent de conditions de vie indignes. C’est efficace, original, bien trouvé et le message a le mérite d’être clair… mais il faut être honnête, la campagne ne rime pas vraiment avec « espoir » (l’enfant étant quasi “figé” dans sa situation précaire).
Alors quand j’ai vu le film qui vient d’être mis en ligne à l’occasion des 25 ans du Groupe SOS, je me suis dit que la com solidaire pendant les fêtes ne serait pas uniquement synonyme de morosité. Je vous laisse apprécier :
Groupe SOS – Le pot de départ
envoyé par groupe-sos.
Enfin une campagne de communication qui allie solidarité et optimisme ! Ce film est lancé au même moment que « Personne n’est au bout de son histoire », recueil de portraits réalisés par le photographe Reza pour le Groupe SOS… Ces portraits sont ceux d’hommes et de femmes qui, grâce aux dispositifs d’accompagnement du Groupe SOS, ont retrouvé une place dans la société. L’entreprise d’économie sociale et solidaire fait ici le choix de l’optimisme et laisse entrevoir un avenir un peu moins gris. Ce qui n’est pas sans rappeler les pubs de l’Itinéraire qui adoptaient un ton similaire… une campagne qui montrait que l’économie sociale et solidaire est avant tout une économie porteuse de solutions.
Sur un autre registre, à l’Atelier - Centre de ressources régional de l’économie sociale et solidaire, où je travaille, nous avons fait le pari de l’humour pour communiquer pendant les fêtes :
Avec cette campagne, nous voulons rompre avec les messages moralisateurs autour de la consommation responsable et prouver que l’on peut communiquer différemment sur l’économie sociale et solidaire…
Une dose d’humour et d’espoir pour clore une année 2010 synonyme de crises en tout genre, ça fait du bien, non?