Magazine Cinéma

Inception

Par Silice
InceptionAccueilli à sa sortie comme le chef d'oeuvre de l'année 2010 (certains voient loin, déclaré un film le meilleur sans savoir ce que réserve le six mois suivant, c'est fort), Inception n'est plus aujourd'hui le film que tout le monde' encense. A vrai dire, il faut savoir se démarquer, c'est pas franchement "in" de trouver qu'un film est géniale lorsqu'il a fait un tabac au box-office et qu'il a été apprécié à sa juste valeur par une bonne partie de la population et puis pourquoi, en tant que cinéphile, serions-nous d'accord avec une majorité des gens pour dire qu'un film est bon... L'être humain est bien étrange, il cherche à la fois à se fondre dans la masse tout en essayant de faire partie d'une minorité afin d'avoir son identité propre. Soit, soit... je divague un peu. In a nutshell, Inception bien que toujours très apprécié ne fait plus (- pas) l'unanimité.Et bien moi, je l'apprécié toujours ce petit film ! Et si après l'avoir vu deux fois en juillet, je n'en avais toujours pas parler, je corrige ça tout de suite puisque je viens de le revoir. Bien plus originale de balancer une critique du dernier film de Nolan en décembre plutôt qu'en juillet et vous le savez... j'aime me démarquer.Bref, ce qu'il y a de bien avec Nolan, c'est qu'on a à faire à un super blockbuster et donc à un film très mainstream sans être un film sans le moindre intérêt. Certes, on ne peut nier qu'Inception est une avalanche d'effet spéciaux mais on ne peut nier qu'il y a un peu de recherche derrière le film, d'originalité et que, pour une fois, on a pas à faire à une énième adaptation ou suite.On nous balance dans un monde de rêve, en effet, il existe la possibilité de rêver, rêver ensemble, et que ce seul fait pose un problème monstre, car rêver, c'est une drogue et dans le genre dangereux, c'est aussi dangereux que les autres drogues, oui. Alors, on a à faire à une bande de droguées qui dans leur rêves vont devoir effectuer une mission assez complexe : implanter une idée dans le subconscient d'un riche héritier.On a donc le droit à une préparation qui aide le spectateur à comprendre toutes les subtilités des rêves et puis commence la vrais missions, on a déjà vu des films de ce genre, je citerai bien les ocean's par exemple mais ici le forme de la mission est si différente et plutôt "cool" il faut le dire, que ça passe sans le moindre problème. On nous présente donc assez habilement une bande de drogués de rêves, bande interprétés par des acteurs totalement inconnu, j'ai nommé Leonardo DiCaprio, Ellen Page, Joseph Gordon-Levitt, Tom Hardy, Ken Watanabe ; Ça ne suffisait pas à Nolan qui s'est dit que, tant qu'à taper dans les bons et bien en vogue, on ajouterai Marion Cotillard, Cillian Murphy ou encore Michael Caine au générique. Sûr que là, on accroche un maximum de monde. Niveau casting, on en prend plein la tête (encore une ressemblance avec les Ocean's que j'ai tant détesté).
Inception
Inception arrive tout de même à se démarquer, bien qu'un peu trop long, on assiste, non-pas à une véritable révolution, mais à l'apparition d'une idée nouvelle au cinéma et ça, comme je l'ai dit plutôt, c'est un sacré point positif.Je ne pourrais décemment écrire sur Inception en omettant de parler de la BO, écrite par Hans Zimmer, qui est très mais alors très présente dans le film. De nombreuse scène se passent de parole et la musique y est un personnage à part entière. Sinon, on s'en prend plein les yeux comme celles de l'effondrement d'un rêve ou encore Joseph Gordon-Levitt qui se joue de la gravité ou même la ville inventée.Inception n'est peut-être pas une révolution dans le cinéma ou un film donc on reparlera dans cent ans (oui, j'aime voir loin) mais c'est sans conteste un pilier du cinéma de l'année 2010 (je sais que ça ne veut rien dire...).
17/20
Silice.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Silice 12 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines