Y'a pas à dire, la
machine à café c'est tout de même un lieu clef d'une vie professionnelle. On s'y croise, on s'y toise, on s'y parle. On s'y confidence. On s'y toaste à la soupe à la tomate.
C'est l'endroit où on apprend tout sur la politique de la boîte, sur qui a été vu déjeuner avec qui (Non ! Fabien croit vraiment qu'il a une chance avec aurélie ?), sur "tu connais pas le dernier
bruit de couloir ? Approches...". Et patati et patata.
Avant les pots d'arrivée, les pots de départs (mais pas les pots improvisés, où un soir, comme ça, on a pas envie de rentrer alors on entraîne les autres, avec un paquet de cahuète et une bouteille
dénichée rapidos au Nico du coin, et où ma foi on apprend plus qu'en 2 mois de machine à café) c'est the place to be. Quand on aime le cancan.
En règle générale, j'évite au maximum la machine à café. Mais parfois, vraiment, c'est bien agréable de s'y attarder... Et ça permet malgré tout de pas être complètement largué sur la vie de
l'entreprise.