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Etre un fou qui attend et espère.

Par Tellou

19 décembre 2010

Etre un fou qui attend et espère.

12thYaroslavlPanagia

Attendre. Attendre que le facteur passe. Attendre un résultat d’examen, d’un entretien d’embauche. Attendre que le gâteau dans le four ait fini de cuire. Attendre le train. Attendre des amis devant l’entrée d’un ciné. Attendre la neige, ou la fin des gelées pour semer. Attendre la fin de la pub à la télé pour que le film reprenne. Attendre un coup de fil. Attendre des papiers, attendre une mutation. Attendre un livre qui sort. Attendre un enfant.

Espérer gagner un match. Espérer que la fin du mois ne sera pas trop dure. Espérer pouvoir prendre des vacances. Espérer un changement de situation. Espérer que tout aille bien chez des amis. Espérer que le livre qu’on commence à lire va être bien. Espérer qu’il y ait du soleil pour que les tomates poussent. Espérer que le repas plaise aux invités. Espérer la paix. Espérer que le parti pour lequel on a voté gagne les élections. Espérer un changement. Espérer un enfant.

Je fais partie de ces fous qui chaque année, pendant 4 dimanche attendent. Espèrent. Non. Plutôt dire que je fais partie de ces fous qui chaque année se rappellent qu’il faut attendre et espérer. Je fais partie de ces fous qui croient en un Dieu tellement puissant pour sauver l’homme, qu’il a déployé une arme super puissante : un bébé. Ce qui est fou dans cette histoire c’est que pour quiconque a tenu un premier né dans ses bras, « puissance » n’est pas vraiment le premier mot qui vient à l’esprit. « Fragilité » (Tiens-lui bien la tête hein ?). « Perplexité » voire « découragement » (Mais paaaaaarle bon sang : dis moi pourquoi tu pleures bébé !). Et pourtant, Dieu est venu nous rencontrer en commençant par le commencement : par une maman qui lui tient la tête et qui essaye de le maintenir au chaud.

Je fais partie de ces fous qui se disent que c’est bon d’attendre et d’espérer. Parce que malgré toute la science déployée, malgré pléthoresd’organisations internationales, politiques ou humanitaires, il semblerait quand même que notre monde ait besoin d’espérance. D’attente. De changements. D’espoir de se dire qu’un bébé peut tout changer. Peut-être que ce monde a définitivement besoin de fous qui croient que parce qu’ils sont Hommes, et parce qu’ils croient en un Dieu qui a partage cette Humanité, alors les choses peuvent changer.


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