Il y a quelques années, bien longtemps déjà, on lisait des guides qui paraissaient une fois par an pour avoir des critiques sur les restaurants. Ou on suivait les conseils d'amis proches. Aujourd'hui, avec internet, les avis pullulent. Et les bloggueurs gastronomes font la course pour être les premiers à parler d'un nouveau restaurant. Souvent, la rumeur s'emballe à toute vitesse, de façon plus ou moins justifiée. J'ai un certain recul face à tout ça mais, quand cela me fait envie, je vais me rendre compte par moi-même. Surtout si c'est japonais bien sûr.
Ainsi, j'avais été alertée par François Simon, critique gastronomique très nippophile sur l'ouverture d'un nouveau petit restaurant japonais, Happa Teï. Ce lieu tout simple propose notamment des takoyaki, sortes de petits beignets ronds au poulpe. On avait découvert avec joie les takoyaki à Osaka il y a quelques années, où on les mange brûlants dans la rue, et on était ravis de retrouver cela à Paris.
Donc, direction Happa Teï samedi midi. Eh bien, contrairement à ce que j'avais lu deci-delà, on a été un
peu déçus par les takoyaki. Ils étaient trop mous à mon goût, pas assez cuits, et surtout pas très généreux en poulpe. Les ai-je trop embellis dans mon souvenir ?En revanche, on avait aussi un plat de yakisoba (photo), des nouilles soba sautées aux légumes, agréablement parfumées. Elles étaient, elles, très bonnes et "comme là-bas" ! Cela m'a notamment ramenée à des yakisoba mangées cet été dans la rue à Hirosaki, lors d'un matsuri, grande fête avec défilé de chars.
Alors, pour se remettre dans l'ambiance des yakisoba du matsuri d'Hirosaki, une petite photo du défilé de chars, un grand classique des étés japonais.
Happa Teï, 64 rue Ste Anne, Paris 2eme