Etat chronique de poésie 1082

Publié le 19 décembre 2010 par Xavierlaine081

1082 

Laissé passer le temps des basses manœuvres et maigres vengeances. 

Tant de jalousies se distillent en monde clôt à soi seul livré. 

Que tu erres comme âme en peine 

Plié sous le joug de ces étroitesses. 

Ce serait révolutiondouce 

Que celle qui ferait hommes égaux 

Ce serait belle fraternité 

Que celle qui nous mènerait à nous entendre 

Et serait liberté nouvelle que celle-ci 

Qui nous ferait apprécier chacun à sa juste place. 

Voyez donc ces tristes mots 

Vidés de leur substance 

Pourtant encore inscrits aux frontons d’édifices publics. 

D’une main sournoise nous pourrions les remplacer 

Sans aucune contradiction avec le vécu 

Par une autre formule : 

« Tout pour moi ». 

Cette absurde règle qui ne fait qu’oppression, 

Serions-nous capables de la jeter aux orties ? 

Manosque, 20 novembre 2010 

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