Je l’avais acheté il y a un an, lors d’un achat compulsif en période de soldes, et il trainait, oublié, dans un
placard…
Je l’en ai sorti, et bien m’en a pris : je crois qu’il va désormais faire partie intégrante de la brigade !
N’ayant reçu aucun mode d’emploi, je surfe, et découvre, en comparant des informations très différentes, qu’il existe plusieurs types de diables : ceux entièrement en terre cuite, qu’il faut baigner avant usage, enfourner à froid, et ne jamais nettoyer ni au lave-vaisselle, ni avec un produit quelconque, et une autre race, qui semble un poil plus pratique, car elle est vernissée à l’intérieur de sa partie inférieure, ne doit pas être baignée avant usage, et peut se voir nettoyer la fameuse partie vernissée avec un liquide vaisselle…
J’ouvre mon diable : chouette, c’est vernissé en bas, à l’intérieur ! Donc pas de trempage !
Par contre, je n’ai pu savoir si l’enfournement pouvait se faire à four déjà chaud, donc j’ai joué la carte de la sécurité, et
placé mon diable bien garni à four froid, puis allumé à 180°c, vu que c’est un poulet…
L'intérêt principal de la cuisine au diable réside dans une cuisson mixant cuisson à l'étouffée et cuisson par rayonnement, ce qui offre une cuisson saine et douce, pendant laquelle les sucs des viandes vont venir nourrir les légumes, les épices et aromates choisis se diffusant harmonieusement dans le contenu.
Ce système de cuisson ne nécessite aucun ajout d'eau ou de matières grasses, solution très diététique, donc, mais en même temps très gourmande ! Et il me semble aussi parfait pour respecter le goût et les propriétés nutritionnelles des aliments biologiques, puisque la cuisson à l’étouffée permet de conserver nutriments et minéraux, et conserve l’authenticité du goût !
Et je confirme : chaque ingrédient avait un goût authentique, tout en étant nourri des arômes des autres !! Et je n’ai rien mis d’autre que des pommes de terre, des châtaignes, et de l’assaisonnement sur le poulet, en plus des lamelles de truffe sous la peau : sel, poivre, thym, soupçon d’ail en poudre…
Un autre point très remarquable : laissez le faire ! Plus besoin de surveiller ! J’ai enfourné 2 heures, et ne m’en suis plus
occupé !!
Et enfin : pas de nettoyage de four, et mon diable est devenu nickel simplement passé sous l’eau chaude et frotté à l’éponge !
Résultat : un poulet très très fondant, à la peau croustillante (moins qu’un rôti, mais tout à fait acceptable), divinement aromatique grâce aux herbes et aux lamelles de truffe…
Et dessous, miam !!! Une garniture ayant confite dans le jus du poulet, enrichi des herbes, épices et truffes : des pommes de terre fondantes, transformables en écrasé avec une simple fourchette, des châtaignes moelleuses, également confites au jus !
Seuls les légumes collés au bord et non sous le poulet sont devenus croustillants, comme lors d’une cuisson au four.
A REFAIRE ET DECLINER, donc !
J’adopte définitivement cet ustensile, que je jugeais vraiment superflu auparavant !
Vive le shopping gourmand compulsif ! (j’entends déjà Cher & Tendre grogner !)