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Simão | Myspace Video
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La marche était trop haute pour le Tout Puissant Mazembe. Auteurs d’un sans-faute jusqu’alors, les Corbeaux se sont inclinés face à l’Inter Milan (3-0), samedi à Abou Dhabi en finale de la Coupe du monde des clubs. Après une première banderille placée par Nkulukuta, le suspense était rapidement tué dans l’œuf par des Nerazzurri tranchants et réalistes. Et par un grand Samuel Eto’o : auteur d’une merveille de passe décisive lobée pour Pandev sur l’ouverture du score (13ème, 0-1), le Camerounais se muait en buteur à la conclusion d’un centre en retrait de Zanetti (17ème, 20-2), trompant pour la seconde fois un Kidiaba héroïque depuis le début de l’épreuve. Le portier congolais se reprenait bien ensuite devant Milito, évitant un break définitif (34ème). Ses coéquipiers sortent la tête de l’eau en fin de mi-temps, mais Julio Cesar fait bonne garde.
La seconde mi-temps redémarrait sur des bases semblables, avec des Lushois à l’abordage et des Italiens patients dans la construction. Mais Milito manquait encore de sa précision habituelle dans le dernier geste. Par deux fois, Kaluyituka ratait lui de peu l’occasion de réduire la marque, mais c’est finalement l’Inter qui portait le coup de grâce. Entré en jeu, le Français Biabiany héritait d’un ballon de Stankovic par-dessus la défense, éliminait Kidiaba et finissait le travail (85ème, 0-3). La messe était dite : le Tout Puissant Mazembe ne serait pas le premier club africain à décrocher le titre mondial des clubs. Cette première défaite de l’ère Lamine Ndiaye n’enlève rien au superbe parcours réalisé par les Corbeaux, qui ont fait mieux que Al-Ahly ou l’Etoile du Sahel. L’Inter ajoute un cinquième trophée à la moisson exceptionnelle de cette saison.
Le onze du TP Mazembe : Kidiaba - Nkulukuta, Kimuaki, Kasulula - Mihayo, Kasongo (Kanda, 46ème) ; Bedi, Ekanga, - Kaluyituka (Ndonga, 90ème), Singuluma, Kabangu.