C'est idiot de mourir

Par Krri

de Mario Puzo

En 1968, avec Le Parrain, Mario Puzo dévoilait la face cachée des Etats-Unis, l'univers mal connu de la Mafia. Son héros, cette fois, c'est Merlyn, comme l'enchanteur - ou presque. Orphelin, n'ayant pour toute famille que son frère, Artie, puis celle qu'il fonde en épousant Valérie, Merlyn a pourtant un ami fidèle, Cully. Joueur professionnel, celui-ci va devenir peu à peu un des maîtres de Las Vegas, le protégé d'une sorte de « parrain » qui règne sur un de ces immenses hôtels-casinos où, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dans une frénésie qui ignore le temps, des hommes et des femmes s'agglutinent autour des tapis verts.

Merlyn, qui a la passion d'écrire, publie un jour un roman dont le succès phénoménal va transformer sa vie. La célébrité va lui ouvrir les portes des salons littéraires de New York, l'entraîner dans le monde scintillant et clinquant du cinéma.

Des tables de baccara aux studios de Hollywood, se partageant sans cesse entre une femme qu'il voudrait ne pas tromper et les plaisirs fébriles que lui apporte Janelle, une comédienne aussi intelligente que sensuelle, Merlyn, dans ce tourbillon, va mener comme il peut son destin : lui qui ne voit autour de lui que traîtrise et duplicité, il croit encore à l'honneur, il croit à l'amour, il croit au bonheur et à la vie.

Car, au fond, c'est idiot de mourir.

Edition ROBERT LAFFONT