Un Squelette sous la mer
de Christopher PIKE(Objectif PAL - 16/123,
Défi En Attendant Noël - 266/220)
J'ai lu (Peur Bleue),
1999, p. 190
Première Publication : 1991
Christopher Pike, de son nom réel Kevin McFadden né en novembre1954, est un écrivain américain. C'est une personne mystérieuse et privée, ce qui explique que l'on connaît peu de choses de lui.
D'autre livres de Christopher PIKE :
- Dernier acte -
- Spooksville -
- Week end fatal -
Résumé de quatrième de couverture :
Vêtue de sa combinaison de plongée, elle évolue dans l'obscurité d'abysses insondables. La lune brille au travers de l'eau, mais, à cette profondeur, elle paraît distordue et écrasée. Les poissons qui nagent autour d'elle ont des yeux énormes et leurs lèvres semblent dures et froides comme de la pierre...
Elle pénètre dans un monde où les humains ne sont pas les bienvenus. La bouche noire et béante d'une grotte l'attire comme un aimant. Elle entre lentement. Et ce qu'elle voit lui arrache un hoquet de stupeur...
Avis personnel :
Lors de mes dernières vacances chez mes parents, j’ai retrouvé quelques titres que je lisais et aimais dans mon enfance/adolescence ; notamment des livres de Christopher Pike. Souvenez-vous, ma relecture de son Dernier acte, il y a quelques semaines, avait été un coup de cœur ; j’espérais donc que la relecture d’Un Squelette sous la mer en soit également un ou au moins une bonne redécouverte… mais non.
Me voilà un brin déçue. C’était tout de même une lecture « agréable », mais l’héroïne - un peu trop insupportable -, l’enquête - un peu trop facile - et surtout le contexte - trop dérangeant pour moi - m’ont empêché de prendre vraiment du plaisir en tournant les pages. Dommage !
J’espère cependant que la relecture des autres titres de Christopher Pike qui restent dans ma PAL, seront de meilleures surprises !
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Après ce petit résumé, l’histoire semble plutôt sympathique ; mais je n’ai, finalement à aucun moment, été embarquée par l’enquête qui se résout un peu trop facilement à mon goût. Les touches de « fantastique » sont, en revanche, bien amenés même si je n’ai toujours pas compris ce qu’elles font là, et pourquoi elles apparaissent à Jill… Bon, si, on a quand même un semblant d’explications, mais je ne suis toujours pas convaincue.
Jill est une héroïne assez chiante, à mon goût. Elle est irresponsable, fonce tête baissée sans réfléchir, a des réactions bizarres… je ne me suis pas du tout attachée à elle. Ni aux autres personnages d’ailleurs, que j’ai trouvés distants, ils ne m’ont pas émue ; même quand certains d’entre eux se font tuer ! En fait, ça me fait un peu penser à Souviens-toi l’été dernier et à ce genre de films dans lesquels une bande de jeunes affrontent des trucs bizarres et un assassin énervé… L’entourage de l’héroïne (oui, c’est souvent une fille qui est au centre de l’attention... et qui grimpe au grenier pour tenter d'échapper à l'assassin !) crève à tout va, mais le spectateur s’en contrefiche et ce n’est aucunement une raison pour que la demoiselle en détresse devienne plus prudente… ou plus « intelligente » !
Mais finalement, ce qui m’a le plus « dérangée », c’est le « contexte ». Hawaï me laisse de marbre et n’est pas du tout une destination de rêve pour moi ; mais là n’est pas l’important. Toutes ces scènes de plongée (j’ai peur de l’eau, un comble quand on sait que c’est l’élément lié à mon signe astrologique ! lol), la nuit éclairée par la lune, dans des grottes sous-marines (bon sang ! Allez savoir quel monstre se planque dans ces endroits !)… c’est typiquement le genre d’images qui pourraient illustrer une de mes phobies ! Me baigner en pleine nuit dans la mer, pas moyen (en piscine, pourquoi pas…) ! J’étais très mal à l’aise et très angoissée pendant ma lecture surtout lorsque l’auteur nous offre des descriptions de noyade, d’étouffement,… Cela dit, c’est un bon point pour Christopher Pike, car il nous propose là des scènes très réalistes ; on s’y croirait ! Mais c’est vraiment trop dérangeant pour mon imagination et je ne vous explique pas les cauchemars horribles qui ont suivi cette lecture…
Au niveau de la forme du texte, du style ; on a à nouveau affaire à un texte très court. A croire que Christopher Pike est abonné au format 189/190 pages (surtout pas 200, ça ferait désordre !). Je me moque, mais c’est en fait suffisant et bien pensé. L’enchainement des évènements et des révélations est bien maitrisé mais comme je le disais plus haut, le dénouement est un peu décevant car sans réelle surprise. Je me rends compte, qu’une nouvelle fois, l’auteur se met dans la peau d’une fille pour nous faire vivre ses aventures ; il faut croire que la part de féminité en lui est très développée ! Mais l’utilisation de la troisième personne (et non de la première), modère un peu mon propos mais, dans le même temps, le lecteur ne sait pas tout sur tout, car on suit tout de même essentiellement les aventures et découvertes de Jill. Au final, c’est 14 petits chapitres (en comptant l’épilogue) qui se lisent vite et bien.
Ce n’est donc pas une excellente surprise que cette relecture, c’est surtout beaucoup d’images cauchemardesques, une héroïne à baffer et une déception au niveau du dénouement ; mais je salue quand même le travail de Christopher Pike qui semble changer à chaque fois d’univers dans ses écrits (même si le schéma général se ressemble) et qui se documente (ici, on sent bien que soit, il est passionné par la plongée, soit il a fait des recherches pour nous offrir le maximum de détails !). Les Petits [ + ] :Un format court (190 pages) mais très bien maîtrisé : enchainement d’évènements et de révélations bien dosé. Des descriptions très réalistes, je n’ai eu aucun mal (malheureusement pour mes nuits !) à m’imaginer les scènes, surtout celles en milieu aquatique ! On sent que Christopher Pike s’est renseigné sur le sujet (ou alors est passionné) car il nous offre de nombreux détails concernant la plongée (et surtout ses risques !). C’est facile à lire, plutôt destiné à un jeune public mais peut aussi convenir à de jeunes adultes. Les Petits [ - ] : Une héroïne trop insupportable et des personnages qui n’ont pas su me toucher, dans l’ensemble. Un contexte trop fort en émotions pour moi et qui m’a donc mise très mal à l’aise ! Un dénouement d’enquête un peu trop simple et sans surprise ; c’est dommage.